vendredi 10 novembre 2017

Du 25 octobre au 1er novembre 2017 - Camp désobstruction à la grotte du Portable.

CAMP A LA GROTTE DU PORTABLE 25 OCTOBRE – 1 NOVEMBRE 2017

Rédacteur : Patrick Cabrol avec l’aide des participants au camp
Participants : 11

Denis MATARIN
Patrick CABROL
André LANGUILLE
Philippe JEANNART
Marlène JOUFFRAY
Patrick JOUFFRAY
Christian SCOTTO
Michel SOUVERVILLE
Jean BOURRELY
Jean-Pierre CASSOU
Pierre PAGES


Mercredi 25 octobre.
Arrivé la veille au soir afin d’être rapidement efficace me voilà levé à 7H45, petit déjeuner et c’est le départ pour St Pons à 8H30 : bricolage, boulangerie et supermarché où je rencontre des jeunes intéressés par la spéléo, on les attend avec impatience ! A 10 heures c’est le retour au local et le rangement des courses.
Petit passage chez le propriétaire de la grotte Eddie, puis chez Claude et Suzanne aux Usclats afin de prévoir un chargement de bois de chauffage.
12H15 arrivée de André LANGUILLE et Philippe JEANNARD. Déchargement des affaires et casse-croûte. Il y en a qui sont pressés d’en découdre avec le sacré puits qui nous a bloqué le passage de la grotte du Portable.
Le temps est magnifique c’est une superbe semaine que nous allons passer ici.
14H15 nous descendons bien chargés dans la grotte du Portable (Patrick C, André L, Philippe J). Nous sommes trois et les sacs sont bien remplis.
Nous pénétrons rapidement dans la cavité jusqu’au carrefour » où nous profitons bien des travaux de mise aux normes réalisés lors des dernières sorties. Il faudra finir de nettoyer les deux derniers mètres avant le carrefour, puis approfondir les 6 à 7 mètres jusqu’au bord du puits, car le bon ramping n’est plus d’actualité à partir d’un certain âge !... Le mode « quatre pattes » est nettement plus appréciable... à la première occasion on s’y remet.
Arrivés sur place nous commençons par installer une corde d’assurance et un câble qui nous permettra de ressortir les seaux du fond du puits. Puis c’est le travail aux éclateurs comme d’habitude.
Agrandissement de l’étroiture en bas du P5, après avoir planté deux amarrages pour le câble dans la petite galerie, cela permettra de tirer les seaux plus facilement. Quatre amarrages sont installés pour que la corde de descente ne frotte pas.
Une heure aux éclateurs à continuer demain. Sortie vers 17H30 retour au club et douche…
Temps passé sous terre : 3 heures, doucement pour le premier jour, on fera mieux demain !
En attendant Patrick et Marlène nous sommes devant le local en plein soleil… en t-shirt à la Toussaint, alors qu’il fait presque nuit !

20 heures : Arrivée de Patrick et de Marlène... Nous passons immédiatement à table.

Jeudi 26 octobre 2017 :
Participants : Patrick C, Patrick J, André L, Philippe J, Christian S
Christian nous rejoint à 10H, voilà une recrue dont nous avons bien besoin, mais il a peu dormi cette nuit alors nous allons y aller doucement, heureusement qu’il a apporté un super rosé de Provence qui va nous booster !
Ils partent à 9H15, je les rejoins avec Christian à 10H30 et commençons les travaux en deux groupes. André et Philippe sont au fond du puits. Nous entendons le perforateur toute la matinée, tantôt pour buriner tantôt pour les éclateurs. Les trois autres sont en arrière pour tirer les gamattes jusqu’au carrefour car nous ne sommes pas assez pour aller plus loin. Comme dit Philippe nous sommes chacun bien calés et recroquevillés dans notre niche et nous tirons notre « chien » tantôt dehors, tantôt dedans !
Malgré cet inconfort nous déménageons au carrefour 18 gamattes de déblais (soit 36 seaux), c’est essentiellement tous les alentours et le sommet du puits qui sont nettoyés pendant que les autres copains creusent au fond. Il faudra songer à approfondir le passage entre le carrefour et le puits, c’est le dernier point où nous sommes encore à plat ventre
Christian et Patrick ressortent de la cavité afin de préparer le repas. La voiture démarre du trou à 14H14 et il fait 14°C, coïncidences ! Les copains arrivent une demi-heure plus tard après avoir épuisé la dernière batterie.
Nous repartons à 16H15 après avoir attendu la recharge des batteries
André et Philippe retournent au puits et commencent à s’attaquer à la margelle qui se trouve à -4. Le va et vient des gamattes reprend immédiatement, nous en ressortons 22 (44 seaux). Le problème qui pointe le bout de son nez est que nous avons de moins en moins de place dans la petite salle où nous stockons… s’il faut tout ressortir ce sera dur, il faut être 5 personnes de plus, nous attendons les renforts pour samedi
Au fond du puits André et Philippe se font des sueurs froides avec le calcaire. Dans les ouvrages de SVT il est indiqué que le « calcaire est une roche tendre », ils ne sont jamais venus à St Pons avant d’écrire cela ! Quand on tape sur les éclateurs pour fendre la roche c’est la roche qui transforme les éclateurs en rose épanouie ! Il faut bien sûr les redresser à chaque fois.
A 19H30 Patrick et Christian partent préparer le repas avec des côtelettes au menu. Les copains continuent tant qu’il y a des batteries, heureusement qu’ils n’en ont pas une douzaine de plus, car ils sont très motivés !
La deuxième équipe arrive à 21 heures... douche, apéro et côtelettes !.....

Vendredi 27 octobre :
La nuit fut dure avec l’alarme incendie qui s’est déclenchée à 2 heures du matin pour s’arrêter immédiatement après sans que l’on sache pourquoi et comment car il n’y avait rien, réveil brutal, certains ont eu du mal à se rendormir, un ou deux ne se sont même pas rendormis….
9H30 départ : pour André, Philippe, Christian, Patrick J pendant que Marlène et Patrick C. vont faire les courses à St Pons une demi-heure plus tard. Patrick C. les rejoint dans la cavité à 11H15
André et Philippe reprennent leur travail acharné au fond du puits mais la roche se défend bien. Ils avancent peu à peu mais quel acharnement !... Le marbre est parfaitement recristallisé et la massette rebondit au choc, parfois c’est démoralisant. Une cinquantaine de seaux ont été remués au-dessus du puits pour en dégager l’accès
Les deux Patrick reprennent le travail à la chatière du carrefour où 5 gamattes sont extraites du départ de la galerie qui mène au puits. Nous avons avancé de 1 mètre ! Nous voulions améliorer la profondeur du passage pour avancer à quatre pattes mais nous avons la surprise de trouver la bonne veille planète au sol. Ceci veut dire que la galerie qui mène au puits mesure 1 m de large sur 0,80 de haut et qu’elle ne pouvait pas absorber l’eau qui pénétrait dans la galerie des Racines et la Galerie des concrétions. Il existe donc un autre conduit complètement colmaté entre l’entrée et cette galerie.
A 13H00 nous arrivons au local.
15 heures : André et Philippe repartent dans la cavité. Philippe va au fond du puits pour continuer à élargir la chatière terminale actuelle pendant qu’André s’attaque au bloc rocheux qui nous gêne au carrefour pour continuer vers le puits.
16 heures : Les batteries sont rechargées au local, alors les deux Patrick et Christian partent à leur tour rejoindre les copains afin de poursuive le travail. Nous trouvons André à son poste, le rocher à moitié démoli, les éclateurs ont bien marché ! Nous restons ici à quatre pour dégager le passage bien encombré. On s’y met tous pour ranger les déblais dans la petite salle, il y a besoin de faire de la place car la « salle » où nous sommes mesure 3 mètres de diamètre mais 50 à 70 cm de haut ce qui est très juste pour se remuer à quatre.
Philippe appelle à l’aide, alors André et Patrick C. restent seuls pour finir de libérer le passage qui résiste tout de même un peu, mais pas trop longtemps… ne nous plaignions pas nous avons un petit boulevard maintenant.
Durant ce temps Philippe et ses deux copains continuent à creuser, dans le calcaire, dans l’argile et la calcite mais le moral est au beau fixe, tout avance bien, au lieu de poursuivre le travail au plafond dans le marbre, Philippe décide de s’attaquer à la calcite au plancher…pourvu que les batteries tiennent le coup !
Christian passe en tête et s’acharne à son tour. Peu à peu l’orifice d’accès s’élargit et il voit la suite : le puits ! Il passe la margelle et voit la suite du puits qui semble mesurer dans les 20 mètres de profondeur.
Retour au local, durant le repas les cerveaux bouillonnent, tout le monde a hâte de se retrouver à demain surtout que tous ceux qui ont participé au travail nous rejoignent… il va y avoir de beaux rêves cette nuit !

Samedi 28 octobre :
Lever à 8 heures, la nuit fut très calme, pas de rêves… concentration….
Petit déjeuner de coordination, préparation du matériel et départ du local à 9H15.
André, Philippe et Christian partent en tête pour, en premier, équiper et purger le puits.
Marlène et Patrick C. partent faire les courses à St Pons.
Pierre nous rejoint à 10H30 comme prévu. Il part de suite au Portable avec Patrick J. qui l’attendait.
C’est maintenant une équipe composée de André, Philippe, Christian, Patrick J et Pierre qui sont au portable en attendant l’arrivée de nouveaux renforts, prévus de longue date vers 14 heures avec Jean, Michel et Jean-Pierre.
A 13H30 l’équipe du Portable rentre au local…Le puits tant convoité a été descendu mais en bas il se rétrécit et on marche sur un fond argileux pâteux. Une étroite diaclase de 30 cm se poursuit sur deux ou trois mètres. On sent un léger courant d’air mais bien plus faible que celui du sommet du puits... mais où est donc passé notre bon courant d’air du départ !
14H Repas où nous cogitons dur, nous refaisons des plans sur la comète et nous préparons la suite du camp.
15H30 arrivée de Jean depuis son Paris lointain. Nous faisons trois équipes pour l’après-midi.
. Marlène et Christian vont à St Pons faire une visite à la fête de la châtaigne
. Jean-Pierre, Michel, Jean partent faire la topographie du Portable. C’est l’heure de la séance d’escrime au DistoX2 pour Jean-Pierre ; sortie vers 20h avec 161 mètres de topo dans le terminal de terrain et 25 mètres de dénivelée.
. Patrick C, Patrick J, André, Philippe, Pierre vont faire un petit tour du karst local : La grotte de la Borio Crémade, pertes du Thoré, vallée de Bardou, col des Usclats, Usclats le haut, grotte de la croix, résurgence d’Usclats, trou du renard et retour au local.
18 H Denis et Marièle de retour de la grotte d’Aldène nous rejoignent au local et c’est tous ensemble que nous passons à table devant la cheminée.

Dimanche 30 octobre 2017 :
Réveil à 8 heures après avoir profité du retour à l’heure d’hiver, une heure de sommeil en plus, c’est appréciable.
Mise en place du programme du jour :
. Grotte du Portable : Michel, Patrick J et Christian partent déséquiper la cavité et la nettoyer de toutes nos cordes, gamattes, piochons etc… Au retour ils désobstruent dans l’axe de la galerie des racines afin de voir s’il y a une échappatoire plus prometteuse de ce côté-là. Ils ressortent 6 gamattes. Ils avancent de 1 mètre et bloquent sur le massif de concrétions qu’il faudra attaquer au burineur pour avancer. Retour à 11H30… il faut revenir !
. Aven de la Fajolle : André, Jean, Philippe et Pierre repartent vers une vieille connaissance, l’Aven de la Fajolle que nous avons arrêté depuis un moment. Nous reviendrons au Portable après avoir mûri nos réflexions sur « où creuser ». ? La topographie précise levée par JP Cassou devrait nous y aider. A la sortie de la cavité Pierre nous quitte pour rejoindre sa famille à Narbonne
Temps passé sous terre 3H30 avec 50 seaux ressortis
. Jean-Pierre fait la mise au propre de la topographie (GHCaveDraw) de la grotte du Portable pendant que Patrick C rédige le compte rendu du camp et Marlène nous mitonne des petits plats
A 15H c’est le départ des deux Patrick, de Christian et de Michel. Le but est de travailler dans l’axe de la galerie des racines dans le prolongement de la faille. Durant le travail du matin l’existence de ce prolongement de faille était confirmé mais là il n’y a plus l’ombre du doute. 20 gamattes ont été ressorties ce qui a permis de voir que le massif de concrétion se situe exactement sur la faille et que la galerie se développe de part et d’autre sur 1,50 de large environ. Cela vaut donc la peine de continuer ici. Durant ce temps le courant d’air « très pénible » nous arrive dans le dos : il faut bien qu’il vienne de quelque part….. En haut du puits on le sent bien en bas on cherche d’où il vient réellement !!!!
Retour du groupe au local à 19 heures avec 3 heures sous terre (15H30 à 18H30)
A 15 H aussi André, Philippe, Jean-Pierre et Jean repartent à l’aven de la Fajolle afin de poursuivre la désobstruction. Un courant d’air sympa les a bien motivés ce matin.
André prend ses fonctions de mineur de fond, Jean-Pierre celle de Garde des Seaux, et les deux autres s’étagent au-dessus. Ça b(o)urine sec au fond et une dizaine de seaux sont remontés avant la première relève assurée par Jean. Celui-ci est passablement démotivé mais bosse efficacement, s’enfonçant d’une cinquantaine de centimètres avant de passer son tour. Philippe monte au front (en fait il descend au fond) et joue de l’éclateur, avec une certaine efficacité, mais la fracture se rétrécit. Au vu de la nouvelle configuration des lieux, la courbe de motivation suit exactement celle de la décharge de la dernière batterie, et la décision de suspendre les travaux est prise. Quelques photos pour l’état des lieux de sortie et tout le monde ressort en retirant le matériel. C’est difficile, c’est étroit, mais il faudra revenir.
Ils rentrent au local à 19H30. Après 3H30 sous terre et 27 seaux ressortis.

Lundi 30 octobre 2017 :
Aujourd’hui nous avons une équipe ballade au soleil dans les gorges d’Héric et une équipe à Roquebleue
Gorges d’Héric – Départ à 9 heures.
Participants : André L, Philippe J et Patrick C
Nous remontons les gorges jusqu’au hameau d’Héric en faisant un petit cours de minéralogie avec observation de quelques beaux minéraux : quartz, feldspath, biotite, muscovite, tourmaline et des grenat altérés. Nous profitions largement du soleil et des paysages magnifiques mis en valeur par un éclairage exceptionnel. Nous regardions passer rapidement quelques nuages poussés par un bon petit vent, sur un fond de ciel bleu pur. C’est un bon air de vacances
Grotte de Roquebleue :
Participants : Denis M, Patrick J, Michel, Jean B, Jean-Pierre C, Christian S.
Départ de l’équipe à 10H.
Le but aujourd'hui est d'équiper le deuxième puits qui mène au lac, et de regarder s'il y a des départs pour passer au dessus du lac.
Tout se passe bien jusqu'à ce que nous atteignions l'éboulis qui coupe l'accès au lac. Il a fallu retrouver les passages entre les blocs. Jean-Pierre a tout balisé, cela nous a bien servi pour le retour. Arrivée au dernier puits, Michel l'équipe (pose de broches inox avec plaquettes, corde) et toute l'équipe se retrouve dans le ruisseau. Visite jusqu'au lac ou nos forts éclairages leds nous permet de voir de gros départs en plafond. Mais comment les atteindre ?? Visite de la partie amont avec là aussi des départs qui semblent avoir été vues car il y a des traces. Remonter et déséquipement du puits (plaquettes laissées en place), nous retraversons l'éboulis et regardons dans la galerie s'il y a d'autres départs. Certains semblent prometteur il faudra revoir cela. Si nous pouvions trouver un passage qui nous éviterais l'éboulis se serais top !!
Remarque : un chiroptère en vol au niveau du carrefour Zoubida-Salon de Thé (grand Rhinolophe?)
18H45 retour de l’équipe, crottée, fourbue.
Temps passé sous terre : 8H30

Mardi 31 octobre 2017 :
C’est le dernier jour du camp mais la motivation reste intacte avec un lever du groupe à 7H30. Deux équipes se préparent pour le fond malgré un ciel d’un bleu pur qui incite à la balade. Voilà une belle journée qui commence.
. Équipe Rivière Morte : Jean B, Patrick J, Jean-Pierre C, Michel S,
Une première équipe part à la rivière Morte avec comme mission de poursuivre la topographie commencée par Jean cet été. En effet, la topographie publiée par le club il y de « nombreuses années » est très incomplète. Nous reprenons le tout en trois D avec les techniques modernes. Il va y avoir du travail vu la taille et la complexité de la cavité si nous voulons tout faire.
La topo de cet été concernait la partie amont, cette fois ci l’équipe complète par la début du travail vers l’aval. La topo commence sur un rocher repère, point topo de référence en bas de l’éboulis. 150 m de galerie ont été relevés. La topographie se fait à deux pendant que les deux autres explorent en avant.
Retour au local à 13H45
Pour la suite de la topographie il faudra attendre le printemps afin de laisser les chiroptères hiberner tranquillement. Il y a bien d’autres topographie à faire ou à refaire d’ici là.
Aujourd’hui il n’y avait seulement que deux grands rhinolophes et un petit, c’est le minimum que nous voyons toute l’année, il faut attendre le vrai froid pour que l’essentiel de la colonie de murins arrive. Nous attendrons le printemps pour les laisser tranquille et continuer le travail.
. Équipe désob : André L. et Philippe J.
Désobstruction dans un puits découvert par la chute d’un arbre. Descendu la terre et pierres d’environ un mètre. Philippe est descendu de trois mètres, étroit, courant d’air chaud et suite double, étroite et l’une est remplie de terre. Possibilité d’un appel au vide. Récupération d’un de mes pieds de biche.
Continuation d’une désobstruction en amont dans une petite grotte qui semble être aussi due à l’appel au vide, à revoir mais sans grand espoir.
10H30 : départ de Christian après avoir fait le plein de bonne provision de charcuterie à la ferme du Juge.
Dernier repas du camp avant un grand nettoyage du local et bien sûr déjà des projets pour le prochain camp qui devait avoir lieu à Pâques

BILAN DU CAMP :
En plus d’une très bonne ambiance entre nous, comme d’habitude il faut signaler :

Grotte du Portable : Malgré nos gros effort la cavité n’a pas voulu encore se livrer à nous. Nous avons découvert 161m de galeries depuis l’entrée, nous sommes descendus à – 25m. Elles sont topographiées en 3 D par Jean-Pierre CASSOU.
Nous avons un bon courant d’air qui disparait au fur et à mesure que nous approchons du fond du puits, nous l’avions trouvé dès le début des travaux. Il est vrai qu’au cours des séances nous l’avons senti en provenance de l’éboulis du carrefour, à l’entrée du puits colmaté, un peu plus loin à gauche dans la galerie. En fait un peu d’air semble arriver d’un peu partout dans la cavité. Quelque chose nous échappe quelque part ! Où est donc le fil conducteur principal ?
Il faut noter que l’on observe dans presque toutes les galerie un chenal de voute, l’ensemble de la cavité a été colmatée à 90% jusqu’au puits, après il y avait un peu plus de hauteur de plafond. Dans la galerie des concrétions il y a un premier remplissage avec des argiles et des cailloutis, au-dessus on trouve une coulée stalagmitique sur une grande partie de la galerie.
Le niveau des galeries de la grotte du Portable sont les mêmes que dans les autres cavités du même versant, il est donc évident que cela doit continuer….mais où creuser, toutes les galeries débordent de remplissages !

Grotte de Roquebleue :
Les recherches faites dans l’éboulis et le lac terminal montrent qu’il reste des découvertes à faire. Afin de faciliter la progression, il doit être possible aussi de court-circuiter la zone de l’éboulis pour atteindre le Lac terminal directement. La présence de pistes de loir et de chiroptères en vol nous indique bien qu’il doit y avoir un passage direct vers la surface. C’est un travail à reprendre rapidement dans la grotte et en surface.

Les photos suivront dès réception.

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