jeudi 10 novembre 2016

Du samedi 22 au samedi 29 octobre 2016 - Camp Spéléo - Toussaint 2016.

Galerie d'entrée, terminus actuel. Le méandre est un peu visible sur la droite.
 
CAMP SPÉLÉO – TOUSSAINT 2016


Vendredi 21 octobre
Participants 2 : Patrick Cabrol et Jean-Pierre Scanzy
. A 18 heures : Jean Pierre Scanzy nous livre le bois pour le camp – du bon chêne coupé il y a un an (1,20 stère). Nous en aurons bien besoin pour cette semaine qui s’annonce pluvieuse durant trois jours. Nous rentrerons sans doute trempés.
. Transfert du canapé depuis la salle matériel dans la salle de séjour : retour à sa place après les travaux de ponçage des murs de la salle de séjour, en attendant la peinture finale.

Participants au camp de désobstruction du 22 au 29 octobre : 8

Patrick Cabrol
André Languille
Eddie Serre
Chrystel Magenc
Alexandre Dumont
Christian Scotto di Perrotolo
Arnoult Seveau
Nicolas Cazal


André et Eddie tout sourire de leur travail.
 
Samedi 22 octobre

Samedi matin
Participants 1 : Patrick
. Passage à la ferme de la Fajolle pour informer les propriétaires de notre venue, en confirmation du mail adressé la veille
. Pose des cordes pour soutenir la bâche de protection contre la pluie
. Réparation du manche du « bios » au magasin à l’entrée de St Pons. Le marchand fait merveille et nous livre un ustensile prêt à l’emploi : « tout neuf » !
. Retour au local pour préparer toutes les affaires de désobstruction, massette, burin, seaux, perfo, éclateurs etc…
. Les alpins, André et Eddie, arrivent juste à midi pour le déjeuner, normal pour des spéléos ! Ils déchargent les affaires et on passe rapidement à table.

Samedi après-midi :
Participants 3 : Patrick, André et Eddie
Dès14 heures nous sommes de retour à l’entrée de la Fajolle. Nous faisons une visite des lieux car André et Eddie n’ont pas vu le résultat des travaux du club après leur départ. Le chantier est propre, il n’y a plus qu’à le reprendre.
Nous remarquons que lors des derniers épisodes pluvieux le ruisseau de surface a bien fonctionné. Les pierres sont lavées et le niveau de l’eau est monté à 3 à 4 cm environ dans la galerie d’entrée de la perte. Le sol est encore humide, l’eau a disparu dans la galerie juste au carrefour du méandre et de la prolongation vers la zone ébouleuse.
Pendant qu’Eddie travaille à « gommer » la petite marche de 20 à 30 cm qui barre la galerie et qui empêche les seaux de ressortir sans problème, André est au fond et s’attaque à l’élargissement du méandre. Il y a du travail !!! Patrick reste dehors et en attendant les premiers seaux, il peaufine l’installation de la protection qui devrait bien nous servir les deux ou trois jours à venir.
Nous travaillons jusqu’à 16H30 et ne ressortons que 9 seaux mais le tas de cailloux nous attend pour demain. Nous avons en effet décidé de faire un peu de prospection et puis il faut aller faire les achats pour les repas jusqu’à lundi. Après une heure et demie de prospection la lumière baisse et nous rejoignons les voitures. Il commence à bruiner légèrement. « Metéociel » avait raison à l’heure exacte.
A 18 heures nous sommes à Labastide et à 19 heures nous sommes de retour au local pour préparer le repas. Nous profitons largement du feu qui a brulé toute la journée dans la salle de séjour. Un vrai bonheur de discuter tranquillement au coin de la cheminée !
A 21H45… montée dans les chambrées, extinction des lumières… nous rêvons déjà à demain…..
Bilan : temps du travail 2H30 et 9 seaux ressortis.

Accalmie entre deux "marinades".
 
Dimanche 23 octobre
Matin
Participants 3 : Patrick, André et Eddie
Réveil à 8H15, qu’il faisait doux au fond du duvet ! Dehors la montagne est dans les nuages, il bruine. Hélas Météociel a encore raison… Le temps n’incite pas au travail mais on se décide à partir.
A 10 heures nous sommes à pieds d’œuvre. Nous commençons par vider la bâche protectrice qui s’est remplie d’eau durant la nuit. Nous prenons quelques photos du fond pour immortaliser le travail de la veille puis nous cherchons les courants d’air, cela vient surtout du méandre de droite. André et Eddie s’attaquent au fond avec un perforateur, un burineur, cinq éclateurs. Avec 8 batteries en réserve, de la patience et de l’huile de coude tout va bien… ça avance ! André en profite pour améliorer le passage de la navette qui nous porte les déblais dehors. A 14 heures les estomacs sonnent le creux et nous partons au local pour recharger les hommes et les batteries
Bilan : temps du travail : 4 heures et 32 seaux ressortis
Après midi
Participants 3 : Patrick, André et Eddie
Il est 15H30. Il est temps de retourner travailler.
Dès le départ André mesure la température au fond, elle varie de 11,2° à 12,4. Le plus froid se situe au fond du méandre avec 11,2°C. Il y a 12,4°C au niveau de l’éboulis terminal du petit bout de galerie qui rentre en plein massif.
André, très perfectionniste, continue à améliorer le passage de la navette dans la galerie d’entrée. Il y passe un long moment mais le résultat se fait sentir avec des passages plus faciles de notre « navette ».
Eddie est à l’entrée du méandre et joue du perforateur pour travailler aux éclateurs. Les blocs sont taillés menus et prennent le chemin de la sortie. Durant ce temps il pleut, il pleut, il pleut !!! La protection placée à l’entrée hier matin nous rend bien service. Nous apprécions bien sa présence qui nous a permis de rester à l’abri et surtout au sec car il pleuvait tellement que le bruit des gouttes d’eau sur notre toit improvisé couvrait la voix des copains qui creusaient à moins de 10 mètres ! Dur pour se faire entendre.

Patrick retourne au local à 19H30 afin d’ouvrir à Chrystel et Christian qu’il trouve confortablement installés au coin du feu... ils avaient récupéré une autre clef !!! Ils étaient persuadés que nous allions rentrer tôt avec toute la pluie qui tombait mais ils ne connaissaient pas encore les fadas de la désob !... André et Eddie arrivent à 20 heures au local, contents du travail effectué aujourd’hui.
Bilan : temps de travail 4 heures et 14 seaux ressortis

Eddie au burineur.

Rodin n'est pas loin ... André "pense".
 
Lundi 24 octobre
Matin :
Participants 3 : Patrick, André, Eddie, Chrystel et Christian
Réveil à 8 heures. Il pleut et même il pleut fort. A 9 heures tout le monde est prêt mais que faire ?… Aller à la cavité, faire les courses, faire du rangement ? Nous craignons un peu sur l’état de notre « campement » à l’entrée de la cavité. Fort des résultats de la veille, André et Eddie espéraient arriver ce soir au coude de la galerie que l’on observe devant nous. Christian a hâte d’en découdre avec les blocs, les chiens de Chrystel veulent leur petite sortie matinale…
Finalement nous décidons d’attendre cet après-midi pour aller désobstruer et durant ce temps nous nous occupons à des taches diverses. Eddie va faire les courses, Chrystel et Christian partent sous la pluie promener les chiens, Patrick va voir le propriétaire de la grotte et tout le monde participe au nettoyage et au rangement du matériel après le retour précité de la veille au soir sous la pluie. Hélas « Météociel » annonce encore du mauvais temps pour demain mardi avec encore plus de pluie.
Nous déjeunons et décidons de partir travailler malgré la pluie qui continue.

Après-midi :
Participants : Patrick, André, Eddie, Chrystel et Christian
A 13H30 nous sommes à la Fajolle et, heureuse surprise, notre « campement » a parfaitement bien résisté. Nous vidons les poches d’eau restantes et nous voici à labri pour le reste de l’après-midi. Le travail commence aussitôt et les seaux prennent le chemin de la surface. Nous ressortons au total 28 seaux de déblais et essentiellement des morceaux de lames de calcaire. Ce n’est pas beaucoup mais la roche est dure elle résiste très bien à nos assauts répétés. Nous progressons tout de même dans cet étroit méandre. Les plus minces et les plus motivés réussissent à passer la tête à 1 mètre de son extrémité. Il y a un bon petit courant d’air et la galerie tourne à gauche en devenant parallèle à la galerie d’entrée.
Durant ce temps nous poursuivons la construction du petit muret qui longe le ruisseau de surface afin de le canaliser lors des crues. Nous quittons les lieux à 18H30 pour retrouver le coin bien agréable du feu de cheminée.
Bilan : temps de travail 4H30 et 28 seaux ressortis
A 19H30 Arrivée de Arnoult et Nicolas qui nous rejoignent

Alexandre interrogatif ... quand cela va-t-il passer ?

Moi, ça passe ou ça passe pas ... JE SUIS HEUREUX !
 
Mardi 25 octobre
Réveil une fois de plus sous un temps maussade. On ne voit pas la montagne en face de nous. Il ne pleut pas mais cela n’en est pas loin.

Matin
Participants 7 : Patrick, André, Eddie, Arnoult, Nicolas, Chrystel et Christian
Nous sommes à pieds d’œuvre à 8 heures. Vu le nombre des participants, il nous est impossible de travailler tous dans la cavité. Nous nous séparons en quatre dans la cavité et 3 dehors. Dedans « on creuse » dehors on refait les murs du petit ruisseau de surface afin de répondre au mieux aux attentes du propriétaire. Au bout de 3H30 de travail seulement 14 seaux ont été ressortis du fond, mais les murets de surface prennent bien forme.
Au terminus actuel de la désobstruction on arrive au bout du méandre. On ne passe pas la tête mais l’appareil de photo tenu en bout de bras nous permet d’entrevoir la suite. Il y a une arrivée à droite en direction du ruisseau de surface et une prolongation à gauche (plein Est) en pleine montagne qui nous remonte bien le moral. La photo permet de voir un petit élargissement de 50 cm sur une quarantaine de haut et 50 cm de profondeur. Le sol est encombré de blocs non calcifiés. Ils ressortiront très vite ! Nous avons hâte de revenir d’autant plus que le courant d’air provient bien de cette zone. Rendez- vous demain matin !
Bilan : temps de travail 3H30 et 14 seaux ressortis

Après midi :
Comme toujours au cours de chaque camp nous consacrons un moment de détente en allant se balader sous terre. Cette fois-ci nous avons décidé de voir si l’eau est revenue à Ponderach après les fortes précipitations d’il y a deux semaines. La Salesse coule de nouveau, nous devrions donc retrouver l’eau dans la cavité.

A14H30 départ à Ponderach.
Participants 7 : André, Eddie, Arnoult, Nicolas, Chrystel et Christian
Parcours de la branche Sud jusqu’à son terminus. Nous retrouvons bien Ponderach dans toute sa beauté. La rivière est à son niveau normal d’hiver.
Temps passé sous terre : 3H30
Courses puis retour au local en fin de journée
Durant ce temps Patrick est resté travailler au local.

Dit maman, tu crois que je peux y aller ?

C'est la pose !
 
Mercredi 26 octobre
Matin :
Participants 8 : Patrick, André, Eddie, Arnoult, Nicolas, Chrystel, Christian et Alexandre
Départ 9H30. Les travaux reprennent et la sortie des blocs nous permet d’atteindre un niveau de calcschistes instables… la poisse ! Peu à peu on se rend compte que l’on prend une partie du ciel sur la tête au terminus de la galerie que nous élargissons. A cet endroit une nouvelle galerie étroite recoupe la première. Sa partie droite se dirige en direction du ruisseau de surface et ne présente donc pas d’intérêt. L’autre branche se dirige en plein massif, vers St Pons et nous intéresse beaucoup plus. A cet endroit aussi il semble y avoir un puits, au contact calcaires/calcschistes, dont le sommet est bouché par des blocs. Nous enlevons tout ce que nous pouvons et peu à peu une « niche de retournement » voit le jour et nous rend bien des services à cet endroit.
Alexandre nous rejoint à la Fajolle à 11H comme prévu.
Nous stoppons le travail à 13H30
Bilan : temps de travail 4 et 72 seaux sont ressortis.

Après-midi :
Participants 8 : Patrick, André, Eddie, Arnoult, Nicolas, Chrystel, Christian et Alexandre
Départ à 15 H
Trois d’entre nous partent faire les courses à St Pons (Chrystel, Christian et Nicolas)
Durant ce temps, André élargi le passage dans le méandre aux éclateurs, Eddie fait tomber les blocs en suspend au-dessus du terminus actuel. C’est instable et étroit mais on avance en ressortant tous les déblais.
A 18H trois participants vont au local afin de préparer le repas.
Le reste du groupe rentre à 19 heures, à la nuit tombée.
Nous commençons par une bonne douche qui sera suivi par l’apéro habituel. Nous dégustons ensuite un repas mitonné par Chrystel à partir de la saucisse fraiche de la ferme du Juge. Un délice !!! Quand reviens-tu Chrystel !
Bilan : temps de travail 4H et 42 seaux sont ressortis.

Muret pour canaliser l'eau lors des crues.

Eboulie terminal.
 
Jeudi 27 octobre
Ca y est : IL FAIT BEAU !!!!!
Matin : Participants 8 : Patrick, André, Eddie, Arnoult, Nicolas, Chrystel, Christian et Alexandre
Départ du local à 9 heures. C’est une équipe motivée qui rejoint la cavité. André et Eddie partent en pointe pour s’attaquer aux blocs qui bouchent toujours le passage. Quelques seaux quittent le fond et puis les deux copains remontent car le « ciel » est instable. Direction le local du club pour pendre quelques bonnes ferrailles pour consolider le plafond… Une heure plus tard, les travaux reprennent. ..
Durant ce temps nous avons la visite de Pierre Bacou, propriétaire des lieux, à qui nous montrons les murets en pierres sèches, montés selon sa demande pour canaliser le ruisseau lors des crues.
En fin de matinée nous élargissons au burineur et aux éclateurs le premier méandre afin de permettre le passage de plus gros blocs cet après-midi, car nous avons du travail au poste final actuel. La galerie semble bien s’élargir, elle descend régulièrement, des coulées de calcite recouvrent une partie des parois permettant leur consolidation : ça sent bon !!!! Le moral est au plus haut.
A 12H45, Trois d’entre nous partent préparer le repas, les autres creusent ou montent la garde pour réceptionner les seaux du fond !
A 13H30 les derniers quittent le chantier pour se mettre les pieds sous la table. Merci aux cuisiniers.
Bilan : temps de travail 4H30 - 46 seaux sont ressortis.

Après-midi :
Il fait très beau, pas un nuage, c’est super, il fait même chaud
14H30 : Tous le monde repart travailler, certains se plaignent de ne pas avoir eu le temps de prendre du fromage... et oui, la motivation fait oublier les petits délices de la table !
Le départ est très motivé. En deux heures plus de 25 seaux sont sortis. En fin d’après-midi nous totalisons 90 seaux. La cadence est soutenue. Les nouvelles remontent du fond… « Ça descend ». Les blocs succèdent aux blocs, les déblais de cailloux et de terre succèdent aux déblais de cailloux et de terre…. Le passage s’ouvre sous nos pieds. De 20 cm de large le conduit passe à 30, puis 40, puis 50 cm et à ce moment-là il est possible de se faufiler 4 ou 5 mètres plus bas.
Dédé descend au fond et découvre un enchevêtrement de blocs empilés les uns sur les autres, il ne faut pas éternuer, rien ne tient (Eddie confirme le diagnostic !). Il est impossible de voir les parois pour s’appuyer sur la solidité de l’une d’entre elle afin de sécuriser un passage pour avancer. Le courant d’air vient de partout. Le ciel est à la limite de tomber sur le crâne, pour le moment c’est donc le repli stratégique sur des positions préparées à l’avance : la surface !
Un rapide débriefing fait le bilan des observations au fond. Il est décidé d’arrêter les travaux aujourd’hui et de réfléchir calmement à la suite de ce chantier lorsque nous aurons trouvé une solution...
Denis, notre président vient nous rendre visite au moment au nous sommes tous dehors. Il est mis au courant de la situation. Nous démontons le camp et rentrons. Nous rejoignons le local pour partager une bonne bière, cela remonte toujours le moral…
Arrêt des travaux à 17H30 – Retour au local à 18 heures
Bilan : temps de travail 3 H et 90 seaux sont ressortis.

Ça tient comment !!

Le fond

Les concrétions dans la faille terminale.

Toujours l’éboulis terminal

La suite est derrière.

J'en crois pas mes yeux !!

Grotte du Portable : un de la douzaine de trous du départ.
 
Vendredi 28 octobre
C’est le jour de départ pour certains. Nous allons faire quelques courses à la ferme de la Fajolle, principalement pour ceux qui partent. Nous revenons avec un stock de saucisses fraiches, saucisses sèches, boudin, bocaux de tète de porc, pâté etc…
9H30 : Départ d’Arnoult et de Nicolas après le petit déjeuner, suivis de peu par Christian. Nous ne sommes plus que quatre au local et nous continuons donc à effectif réduit, mais très motivés.

Matin :
Participants : Patrick, André, Eddie, Chrystel.
Nous partons directement vers des trous déjà repérés il y a plusieurs années. En fait notre repérage du début de semaine nous en a fait voir d’autres, tous aussi petits les uns que les autres, mais « ça souffle ». Nous en avons une douzaine très proches les uns des autres
A 10 heures le travail démarre. Au début nous travaillons une demi-heure sur plusieurs trous, puis nous nous concentrons sur deux orifices à 2 mètres l’un de l’autre. André et Eddie sur le plus grand, Patrick et Chrystel sur le plus petit coincé dans les racines, mais l’esprit de groupe est très motivant.
Finalement après avoir sorti un bloc, Chrystel veut mettre le pied dans l’orifice libéré pour mieux titrer un gros caillou, mais sa botte passe à travers !... ça sent le vide… finalement tout le monde passe au travail sur ce trou, qui s’agrandit très vite, avec quelques seaux par ici et quelques seaux par là…
Vers midi André disparait complètement dans l’orifice et revient deux à trois minutes plus tard. Non ce ne sont pas les Champs Elysée, mais il trouve une petit salle basse (50cm de haut) pour 2 à 3 mètres de large, sur 4 à 5 mètres de longueur. Il découvre trois prolongations potentielles et surtout du courant d’air. Chrystel et Eddie vont à leur tour voir la découverte. Nous ne rapporterons pas ici les cris de bonheur de Chrystel qui fait sa « première première », on ne la tient plus... elle creuse avec la force de ses mains et si elle le pouvait le faire avec ses dents, elle le ferait !!! Elle avance de 4 à 5 mètres... Ça continue, ça souffle, mais c’est trop étroit... pour aujourd’hui. Elle pense à ses enfants avec qui elle aurait bien voulu partager ce moment.
Restait à baptiser cette découverte. Nous aurions pu nommer cette cavité : la grotte du Renard, la grotte du Blaireau, la grotte des Racines, la grotte de l’Espoir après la déconvenue à la Fajolle etc... mais la vie nous proposé un autre nom. En effet Chrystel était en train de s’acharner à creuser le premier trou avec André, lorsqu’après avoir largement piétiné le fond de l’orifice, donné quelques coup de pelle, de barre à mine etc. elle voit apparaitre son téléphone portable au milieu de la terre !!! « Tient, le même portable que le mien ! »... la première stupeur passée et après avoir compris que c’était bien le sien qui s’était retrouvé au fond de la désobstruction, elle reprend ses esprits et propose de nommer la cavité « la grotte du Portable ». La proposition est bien sûr acceptée par tous…
Il est 13 heures et nous rentrons au local HEUREUX !
Bilan : temps de travail 3 H et une cinquantaine de seaux sont ressortis (non comptés sur plusieurs lieux de désobstruction)

Après-midi :
Chrystel part rejoindre ses enfants à Toulouse. Les trois personnes restantes continuent sur leur lancée.
Participants : Patrick, André, Eddie,
A 15 heures nous sommes à nouveau à pied d’œuvre à la « Grotte du Portable »

La cavité continue avec environ 1 mètre de hauteur sur 1,5 à 2 m de large, parfois plus, sur 4 de long à l’entrée. Il faut sortir le remplissage afin d’y voir plus clair. Beaucoup de travail facile mais long car le volume de terre à sortir est (très) important. Le plafond est stable ce qui nous change des autres désobstructions ! Au début des travaux nous voyons un départ sur la droite, un départ en face à droite, immédiatement agrandi de 4 mètres par Chrystel et un départ en face sur la gauche. Ces deux derniers départs présentent un courant d’air bien sensible sur le visage et confirmé par de la fumée.…
Durant toute l’après-midi les « taupes » vont poursuivre le travail et ressortir de nombreux seaux, 106 au total.
Au départ l’entrée était étroite et puis au fil de la journée et des seaux venant du fond, nous l’avons élargie afin de permettre le passage de notre « navette » munie d’une corde de chaque cotée : tout glisse bien, c’est super pratique.
En fin de journée, la galerie de droite se poursuit sur 5 ou 6 mètres. La galerie élargie par Chrystel le matin fait 4 à 5 mètres de long avec quelques blocs à ressortir sur la droite et à prolonger en avant plein massif. La galerie du fond à gauche mesure 6 à 8 mètres de long, pour 1 à 2 mètres de large. Le plafond est stable, sauf un bloc à faire tomber au plus tôt. Le sol est terreux en présentant de petites dunes. Il faut creuser le sol pour avancer mais c’est un travail facile. Il ne faut que de l’huile de coude et un peu de temps. En ce moment il faut être 3 pour travailler, à 4 c’est le confort qui permet de se reposer un peu car la cadence est soutenue vue la facilité du travail.
Aujourd’hui c’est la fatigue de fin de camp qui nous arrête car cela sent très bon et on veut y aller…...
Nous stoppons à 19H30, il fait nuit noir et nous rentrons à la voiture à la lueur de nos casques en nous faufilant à travers les arbres sur la pente de la montagne…
Nous quittons les lieux, super heureux de cette journée bien prometteuse, même s’il reste du travail de terrassier à faire. On reviendra vite… très vite !!!
Bilan : temps de travail 4 H et 106 seaux sont ressortis.

Deux taupes font la course.

Un a disparu et pris de l'avance !!!

Ça y est, André est passé, Chrystel trépigne !

Ça ne passe pas, mais je passerai quand même !!!

"Je suis passé" !!

Ça creuse, on avance.
 
Samedi 29 octobre
Lever 8 heures.
Participants : Patrick, André et Eddie.
Nous rangeons le local et nous partons faire un petit tour dans le Minervois. Il fait beau et presque chaud c’est un régal.
Nous passons par Ferrals, St Julien, Fauzan, Minerve ou nous déjeunons et puis c’est le retour. Nous nous séparons à La Caunette, André et Eddie rejoignent les Alpes, Patrick d’autres amis à Saint Amans Soult…. On se retrouvera vite !!!
Le lecteur qui souhaite voir des photos du minervois peut se rendre sur le blog du SCMNE à la date du 21 juin 2014.
http://scmne.blogspot.fr/2014/06/samedi-21-juin-2014-randonnee-karstique.html

Galerie de départ.

"Il fait beau dehors"!!
PHOTOS : SCMNE - Patrick - André et Eddie
 
On creuse !!

André au travail.
 
BILAN DU CAMP

Date
Participants
Temps passé sous terre
Nombre de seaux ressortis
Vendredi après-midi
2
Réception du bois de chauffage

Samedi matin 22/10
1
Local – Préparation du camp

Samedi après midi
3
2H30
9
Dimanche matin 23/10
3
4H
32
Dimanche après midi
3
4H
14
Lundi matin 24/10
Pluie
Local
0
Lundi après midi
5
4H30
28
Mardi matin 25/10
7
3H30
14
Mardi après midi
6
1
Ballade grotte de Ponderach
Travail au local
0
Mercredi matin 26/10
8
4H
72
Mercredi après midi
8
4H
42
Jeudi matin 27/10
8
4H30
46
Jeudi après midi
8
3H
90
Vendredi matin 28/10
4
3H
50 (cinquantaine)
Vendredi après midi
3
4H30
106
Samedi matin 29/10



BILAN DU CAMP
8
41H30
TOTAL : 497

Nous pouvons arrondir le bilan du camp avec 8 participantes, 40 heures de travail et 500 seaux ressortis… pour une dizaine de mètres de première à la Perte de la Fajolle et une vingtaine à la grotte du Portable... pas mal !

André creuse toujours.

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