dimanche 20 avril 2014

Sortie du samedi 19 avril - la Fajolle - béton et désob.


Tout le matériel est monté devant le trou

Non ce n'est pas les œufs de pâques qu'Olivier et Didier ramassent !
GROTTE DE LA FAJOLLE

SAMEDI 19 AVRIL 2014

Rédacteur : Patrick Cabrol

Date : Samedi 19 avril 2014

Localisation : Grotte de la Fajolle à Courniou

Participants : 5
Denis MATARIN
Henri PELLIET
Didier EVRAD
Olivier BRUNEL

But : Travaux à la grotte de la Fajolle
. finir le toit en béton afin de couvrir les travaux de désobstruction situés en dessous
. poursuivre les travaux de désobstruction et en particulier ressortir tout ce qui est tombé lors de la séance de travail du 4 mars 2014.

Durée : 9H30 à 18 heures
Temps passé sous terre : 5 Heures (de 11 à 13 H et 13H30 à 16H30)

Travail effectué :
Le groupe des toulousains est arrivé au local de Courniou à 9H30, suivi de peu par les deux autres participants
Nous avons eu le plaisir de voir Denis arriver avec sa camionnette réparée après les ennuis techniques d’il y a quelques jours.
Nous avons immédiatement chargé les voitures du matériel nécessaire aux travaux : Sable, gravier, ciment, gamattes, pelles, seaux, cordes, massettes, Hilti… et j’en passe… bref était encombrant et lourd.!

Nous avons équipé le puits d’entrée et avons été de suite accueillis par une nuée d’une sorte de moustiques aux longues pattes et heureusement non-piqueurs. Le printemps est de retour, les petites bêtes ailées aussi… je ne suis pas pressé de voir apparaître les moustiques piqueurs comme l’an passé !

Nous avons commencé par terminer la pose du béton au sommet du puits Damoclès. La dernière fois nous avions posé un coffrage sur un IPN encastré dans les parois, puis nous avons coulé environ 20 cm de béton, ensuite nous avons placé des rails de roulement de wagonnets (merci Jean-Pierre Rouanet pour la « matière première »). Aujourd’hui nous avons fini le travail en recouvrant ces rails de 20 cm de béton. Nous y avons passé un sac et demi de ciment. Nous espérons ainsi être définitivement protégés au-dessus de nos têtes. Cela n’a pas été facile de travailler durant deux heures la poitrine coincée dans une chatière, le seau de béton d’une main en dessous et le travail à faire de l’autre main au-dessus, cette main servant comme truelle entre le seau et la pose !
Temps passé : 2 heures (11 à 13 heures)

Après un casse-croûte sous un chaud soleil printanier bien agréable, nous sommes retournés dans la cavité pour reprendre le travail de désobstruction. En fait nous avons ressorti tout ce qui s’était décroché du plafond devant nos yeux le mardi 4 mars dernier. Il y avait presque un mètre d’épaisseur de terre, graviers et gros cailloux, qui une fois enlevés nous ont permis de retrouver le piochon d’André ! Cela représente 52 seaux (parfois bien pleins ! ! !) remontés en surface. Au fond du puits on n’est plus très à lèse pour travailler, il est urgent de « faire de la place ».

Maintenant toutes les fissures sont apparentes et il faut décider laquelle prendre puisque le courant d’air provient d’un peu partout à la fois de cet éboulis. Lors de notre prochain travail il faudrait venir avec un bâton d’encens et déterminer l’origine du courant d’air le plus fort. Nous commencerons alors la prochaine sortie par un gros travail d’élargissement du chantier.

Au cours de cette journée nous avons mesuré le puits Damoclès. Il fait 3,70 mètres à partir du goujon qui tient la corde et en fait autant en dessus. Ce qui fait que nous devons être à 10 mètres sous l’entrée. Il reste environ 5 mètres à creuser pour atteindre le niveau de la galerie principale de Roquebleue, avec des fissures un peu plus larges qu’au début, 15 cm au lieu de 5 à 10.

Nous avons placé deux fers en U dans ce puits pour poser les pieds afin de disposer d’une assise stable pour remonter les seaux. Nous avons aussi aplani et approfondi le bord supérieur du puits afin de pouvoir poser les seaux à plat avec plus de sécurité. Le chantier est prêt pour la suite…

Olivier

Au dessus de Patrick, le coffrage du toit en béton

Patrick

Didier
Photos: SCMNE
Olivier au fond du puits de 3.70m

Nous avons retrouvé la fissure terminale et son courant d'air !!!

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