GROTTE DE
LA FAJOLLE
Rédacteur : Patrick Cabrol
Date : samedi
22 mars 2014
Localisation :
Grotte de la Fajolle à Courniou
Participants :
5
Denis Matarin
Sylvain Fabre
Henri Pelliet
Didier Evrad
Durée :
Toute la journée (9H45 à 18 H)
But : Placer
une protection au-dessus du puits Damoclès et, si nous avons le
temps, commencer à vider tout ce qui est tombé du plafond au fond
de ce puits.
Réalisation :
En premier, nous avions
donné rendez-vous à 9H45 aux copains de Saint-Amans afin de venir
voir comment réaliser les travaux de coulage d’une dalle en béton
dans la cuisine actuelle.
C’est ainsi que Alain
Cabrol, Jean-Pierre et Alain Scanzy sont arrivés exactement à
l’heure au local et que nous avons étudié comment réaliser cette
dalle. La cave située sous le centre de la cuisine mesure 2,5 sur
3,5 mètres pour environ 50 à 60 cm de profondeur. Elle est bordée
par des murs bien construits et solides, nous pourrons y poser les
poutrelles en béton. Nous y avons aussi trouvé quelques vieilles
bouteilles, hélas vides (depuis longtemps) !
Il faudra vider
totalement la pièce, puis creuser le sol du coté de la cheminée et
vérifier tous les niveaux. Il faudra voir comment conserver ou
déplacer l’alimentation en eaux du local car le tube (en cuivre,
en partie couvert de vert de gris) traverse cette fosse en travers.
Le compteur d’eau est situé sous l’évier, toute cette partie
située avant le compteur est donc de la compétence de la commune.
L’idéal serait de pouvoir changer ce tuyau d’arrivée d’eau
avant les travaux et en mettre un plus gros… Est-ce
possible ?
Nous pourrons récupérer
les trois poutres en béton posées au premier pallier du Trou de la
Vigne ainsi que les ourdis en matière synthétique qui sont au bord
à l’extérieur. Il manquera 3 poutrelles et quelques ourdis qu’il
faudra acheter
Nous poursuivons avec la
préparation des travaux de bétonnage à la Fajolle. Nous découpons
des ferrailles, des planches de coffrage, puis nous chargeons les
voitures de sable, graviers, ciments, pelles, truelles, gamates, eau
etc etc..., c’était impressionnant de voir tout cela réparti en
trois véhicules !
Nous arrivons sur place à
12 heures et commençons par le casse-croute, car le petit déjeuner
est loin pour certains!
A midi et demi les
premiers descendent. Nous allons tous voir le puits Damoclès et
prendre quelques photos avant le début des travaux. Nous
positionnons la plus grande planche de coffrage qui est trop large.
Denis retourne au local et la scie. Durant ce temps Henri nettoie le
bord du chemin afin de faciliter le stationnement des véhicules
(afin de ne pas gêner les ayants droits qui voudraient monter) et la
préparation du chantier avance au fond avec les autres participants.
Lors de la précédente
séance de travail (Mercredi 5 mars 2014) André, Eddie et Maurice
avaient placé un IPN au toit et en travers de la galerie, puis ils y
avaient posé les rails de roulement donnés par JP Rouanet.
Aujourd’hui nous avons prévu de placer un coffrage sous ces «
ferrailles » afin de les prendre dans la masse d’une coulée de
béton, en appui sur la banquette en béton réalisée le 8 février
2014.
Quand Denis revient tout
va bien, le travail préparatoire est presque fini, nous avons ajouté
deux solides cornières qui proviennent de la récupération de la
plateforme du Trou de la Vigne. La planche se pose bien à sa place.
Le béton arrive dans les minutes qui suivent et le coulage de la
nouvelle protection commence. L’espace de travail est tellement
étroit que les seaux ne passent pas. C’est une vraie petite
chatière qui reste sur la paroi de gauche pour passer au-dessus du
coffrage. Il faut prendre le béton à la main et le poser à sa
place puis l’étendre avec la truelle, sans oublier l’apport de
cailloux depuis la surface. Joli travail de contorsion et de crampes
aux poignets !
Une conversation s’engage
au sujet des cailloux qui sont renvoyés de la surface. En effet,
nous avons compté les seaux de cailloux remontés en surface lors
des précédents travaux, faut-il déduire maintenant ceux que nous
avons redescendus, ou cumuler les deux mouvements ? En fait cela ne
change pas grand chose, avec 6 seaux de cailloux qui sont descendu,
par rapport au nombre bien plus important de seaux remontés. Nous en
resterons donc là.
C’est un vrai travail à
la chaine qui c’est mis en place avec Denis et Sylvain au béton en
surface, Henri, au bas du puits d’entrée, qui porte les seaux à
Didier, qui doit faire deux mètres de plus pour me les donner. Je ne
reçois que des demi-seaux de béton car je dois les soutenir avec la
main gauche placée à l’horizontal et prendre le béton avec la
main droite sous la « chatière » et ramener le « précieux
liquide » au-dessus du coffrage. Ce petit jeu a duré presque trois
heures. Les mains étaient assez fatiguées à la fin de la journée.
Au bout d’un moment
Didier et moi avons vu que la planche inférieure du coffrage était
en train de plier dangereusement sous le poids du béton. Nous étions
en surveillance permanente de cela et c’est bien arrivé. Nous
avons stoppé immédiatement l’apport de béton (cela tombait bien
car il fallait en refaire) afin de mettre des étais en dessous. Nous
allons attendre que cette première couche prenne, puis nous finirons
le travail.
Nous stoppons le travail
au moment où le béton arrive au niveau des ferrailles. Il faudra
donc poursuivre afin de les noyer complètement dans le béton. Il
faudra prévoir de l’ordre d’un sac et demi de ciment, sable et
graviers. Nous devrions en avoir pour deux heures de travail et
pourrons ensuite vider le fond du puis Damoclès en toute sécurité.
Nous reverrons alors enfin à nouveau, la fissure dite terminale,
mais terminale pour maintenant seulement ! Nous devrons remonter
de l’ordre de 70 à 80 cm de déblais tombés du plafond sur le
chantier. Les outils qui étaient au fond ne sont plus du tout accessibles,
ni même visibles.
Denis et Sylvain
descendent pour voir le résultat des travaux et pour prendre
quelques photos. Sylvain en profite pour descendre tout au fond du
puits Damoclès. Il enflamme un petit morceau de cagette en bois et
observe la fumée disparaître, aspirée par la fissure finale.
Nous rentrons ensuite au
local afin de nettoyer et ranger tout le matériel. A 18 heures la
journée est finie.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire