lundi 24 mars 2014

Sortie du samedi 22 mars 2014 à la Fajolle.






GROTTE DE LA FAJOLLE

Samedi 22 mars 2014

Rédacteur : Patrick Cabrol

Date : samedi 22 mars 2014

Localisation : Grotte de la Fajolle à Courniou

Participants : 5
Denis Matarin
Sylvain Fabre
Henri Pelliet
Didier Evrad

Durée : Toute la journée (9H45 à 18 H)

But : Placer une protection au-dessus du puits Damoclès et, si nous avons le temps, commencer à vider tout ce qui est tombé du plafond au fond de ce puits.

Réalisation :

En premier, nous avions donné rendez-vous à 9H45 aux copains de Saint-Amans afin de venir voir comment réaliser les travaux de coulage d’une dalle en béton dans la cuisine actuelle.

C’est ainsi que Alain Cabrol, Jean-Pierre et Alain Scanzy sont arrivés exactement à l’heure au local et que nous avons étudié comment réaliser cette dalle. La cave située sous le centre de la cuisine mesure 2,5 sur 3,5 mètres pour environ 50 à 60 cm de profondeur. Elle est bordée par des murs bien construits et solides, nous pourrons y poser les poutrelles en béton. Nous y avons aussi trouvé quelques vieilles bouteilles, hélas vides (depuis longtemps) !

Il faudra vider totalement la pièce, puis creuser le sol du coté de la cheminée et vérifier tous les niveaux. Il faudra voir comment conserver ou déplacer l’alimentation en eaux du local car le tube (en cuivre, en partie couvert de vert de gris) traverse cette fosse en travers. Le compteur d’eau est situé sous l’évier, toute cette partie située avant le compteur est donc de la compétence de la commune. L’idéal serait de pouvoir changer ce tuyau d’arrivée d’eau avant les travaux et en mettre un  plus gros… Est-ce possible ?

Nous pourrons récupérer les trois poutres en béton posées au premier pallier du Trou de la Vigne ainsi que les ourdis en matière synthétique qui sont au bord à l’extérieur. Il manquera 3 poutrelles et quelques ourdis qu’il faudra acheter

Nous poursuivons avec la préparation des travaux de bétonnage à la Fajolle. Nous découpons des ferrailles, des planches de coffrage, puis nous chargeons les voitures de sable, graviers, ciments, pelles, truelles, gamates, eau etc etc..., c’était impressionnant de voir tout cela réparti en trois véhicules !

Nous arrivons sur place à 12 heures et commençons par le casse-croute, car le petit déjeuner est loin pour certains!

A midi et demi les premiers descendent. Nous allons tous voir le puits Damoclès et prendre quelques  photos avant le début des travaux. Nous positionnons la plus grande planche de coffrage qui est trop large. Denis retourne au local et la scie. Durant ce temps Henri nettoie le bord du chemin afin de faciliter le stationnement des véhicules (afin de ne pas gêner les ayants droits qui voudraient monter) et la préparation du chantier avance au fond avec les autres participants.

Lors de la précédente séance de travail (Mercredi 5 mars 2014) André, Eddie et Maurice avaient placé un IPN au toit et en travers de la galerie, puis ils y avaient posé les rails de roulement donnés par JP Rouanet. Aujourd’hui nous avons prévu de placer un coffrage sous ces « ferrailles » afin de les prendre dans la masse d’une coulée de béton, en appui sur la banquette en béton réalisée le 8 février 2014.

Quand Denis revient tout va bien, le travail préparatoire est presque fini, nous avons ajouté deux solides cornières qui proviennent de la récupération de la plateforme du Trou de la Vigne. La planche se pose bien à sa place. Le béton arrive dans les minutes qui suivent et le coulage de la nouvelle protection commence. L’espace de travail est tellement étroit que les seaux ne passent pas. C’est une vraie petite chatière qui reste sur la paroi de gauche pour passer au-dessus du coffrage. Il faut prendre le béton à la main et le poser à sa place puis l’étendre avec la truelle, sans oublier l’apport de cailloux depuis la surface. Joli travail de contorsion et de crampes aux poignets !

Une conversation s’engage au sujet des cailloux qui sont renvoyés de la surface. En effet, nous avons compté les seaux de cailloux remontés en surface lors des précédents travaux, faut-il déduire maintenant ceux que nous avons redescendus, ou cumuler les deux mouvements ? En fait cela ne change pas grand chose, avec 6 seaux de cailloux qui sont descendu, par rapport au nombre bien plus important de seaux remontés. Nous en resterons donc là.

C’est un vrai travail à la chaine qui c’est mis en place avec Denis et Sylvain au béton en surface, Henri, au bas du puits d’entrée, qui porte les seaux à Didier, qui doit faire deux mètres de plus pour me les donner. Je ne reçois que des demi-seaux de béton car je dois les soutenir avec la main gauche placée à l’horizontal et prendre le béton avec la main droite sous la « chatière » et ramener le « précieux liquide » au-dessus du coffrage. Ce petit jeu a duré presque trois heures. Les mains étaient assez fatiguées à la fin de la journée.

Au bout d’un moment Didier et moi avons vu que la planche inférieure du coffrage était en train de plier dangereusement sous le poids du béton. Nous étions en surveillance permanente de cela et c’est bien arrivé. Nous avons stoppé immédiatement l’apport de béton (cela tombait bien car il fallait en refaire) afin de mettre des étais en dessous. Nous allons attendre que cette première couche prenne, puis nous finirons le travail.

Nous stoppons le travail au moment où le béton arrive au niveau des ferrailles. Il faudra donc poursuivre afin de les noyer complètement dans le béton. Il faudra prévoir de l’ordre d’un sac et demi de ciment, sable et graviers. Nous devrions en avoir pour deux heures de travail et pourrons ensuite vider le fond du puis Damoclès en toute sécurité. Nous reverrons alors enfin à nouveau, la fissure dite terminale, mais terminale pour maintenant seulement ! Nous devrons remonter de l’ordre de 70 à 80 cm de déblais tombés du plafond sur le chantier. Les outils qui étaient au fond ne sont plus du tout accessibles, ni même visibles.

Denis et Sylvain descendent pour voir le résultat des travaux et pour prendre quelques photos. Sylvain en profite pour descendre tout au fond du puits Damoclès. Il enflamme un petit morceau de cagette en bois et observe la fumée disparaître, aspirée par la fissure finale.

Nous rentrons ensuite au local afin de nettoyer et ranger tout le matériel. A 18 heures la journée est finie.











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