mardi 24 septembre 2013

Sortie au Lauzinas du Samedi 21 septembre 2013 avec le groupe Abîmes du TARN.

Dans les "Escaliers des Géants"
Sur la droite, départ vers "les Auréoles"

COMPTE RENDU DE LA SORTIE DU SAMEDI 21 SEPTEMBRE 2013

GROTTE DE LAUZINAS A SAINT-PONS

Rédacteur de la fiche : Patrick Cabrol

Localisation : Grotte du Lauzinas à Saint-Pons

Date : Samedi 21 septembre 2013

Participants : 7
Accompagnateurs du SCMNE : Denis Matarin et Patrick Cabrol
Groupe « Abimes » du Tarn
Pierre Cassan
Daniel Donelli
Manon Donelli
Karim Choquet
Marjorie Albenge

Durée : de 11 heures à 17 heures

But : Visites interclubs dans le cadre des sorties réglementées.

Réalisation :

Nous avions rendez-vous à 10 heures au local. Les tarnais étaient bien motivés car le premier est arrivé à 9H30 et les derniers à 9H30. La chaleur et le soleil de cette première journée d’automne ont peut-être aidés certains à se lever, ou bien étaient-ils déjà motivés par ce qu’ils allaient voir.

Cela m’a fait plaisir de retrouver Pierre qui malgré ses plus de 70 ans est toujours bon pieds - bon œil sous terre. Il a fait des premières au Lauzinas il y de nombreuses années avec Claude. Sa dernière visite au Lauzinas remonte aux années 1985-1990 aussi avec Claude. Comme il n’avait jamais vu les Champignons et ses copains non plus il fut très vite décidé de se rendre dans cette partie du Lauzinas.

Nous avons cheminé lentement dans la cavité afin de profiter largement des paysages, des détails de la grotte. Quelques rares photos ont été faites au pied de l’Escalier des Géants, au début de la galerie du Sahara et aux Champignons. Nous avons déjeuné sur les rochers situés au centre de la galerie du Sahara. Nous avons aussi passé un moment à observer et photographier les concrétions de calcite jaune qui sont nombreuses dans cette partie du Lauzinas.

Une fois arrivés aux Champignons, nous avions le temps de poursuivre et avons décidé d’aller jusqu’aux « Morilles». Voilà un bon moment que je n’étais pas allés les voir.
Au cours de la progression nous avons vu que les passages avaient été marqués par un petit balisage avec des rubans réfléchissants qui n’étaient pas là lors du dernier passage de Denis il y a quelques mois seulement. Ils ont du être posés par les collègues de Saint-Pons, lors du contrôle des lacs du Lauzinas au moment de la pollution de la source du Jaur le 27 juin 2013.

En dehors du fait que les « Morilles » sont très belles (même si elles ne valent pas – à mon avis- les célèbres « Champignons ») j’ai été très intéressé par le fonctionnement hydraulique de cette partie de la cavité. En effet, quand on quitte la grande galerie du Sahara et que l’on passe dans les galeries situées après les Champignons, il est évident que le fonctionnement avec des systèmes annexes au drainage est majeur, alors qu’avant nous voyons un drain principal dans la galerie du Sahara et un système annexe court au niveau de la galerie du Sable.

La seule difficulté dans cette partie du Lauzinas c'est que nous nous transformons très vite en bonhomme d'argile et qu'il faut se nettoyer au retour avant de pénétrer dans le Sahara pour ne pas en transporter dans toute la grotte, ce qui a hélas été fait dans le passé. Il faudra revenir une autre fois faire un petit tour dans les galeries situées sous le Banel, cela fait encore plus de temps que je ne les ai pas revues. Je pense que le système annexe au drainage doit y être très développé.

Petit gour au niveau de la galerie Finot
Concrétions jaunes

Manon apprécie le paysage
Les Jumelles
"Les Morilles" ... à droite de la photo
L'équipe au complet
Photos : SCMNE


lundi 23 septembre 2013

Travaux au local - Vendredi 20 septembre 2013

Rainurage en diagonale sur la dalle

COMPTE RENDU DE LA JOURNÉE DU VENDREDI 20 SEPTEMBRE 2013

Rédacteur de la fiche : Patrick Cabrol

Localisation : Travail au local du club à Courniou (Salle matériel)

Date : Vendredi 21 septembre 2013

Participants : 2 (Denis Matarin – Patrick Cabrol)

Durée : de 10 heures à 17H30

But : Drainage des infiltrations d’eau dans le local matériel

Travail réalisé :

Nous avions rendez-vous à 10 heures au local avec Denis qui devait porter les machines susceptibles de bien nous aider dans ce travail. En effet, depuis plusieurs années le sol du local du matériel est régulièrement recouvert d’eau en hiver, ce qui est très désagréable quand on veut prendre ou ranger ce que nous utilisons lors des sorties. Les bottes y sont presque nécessaires ! Nous avons émis toutes les hypothèses pour tenter de trouver une solution. On remarque qu’il n’y a plus d’eau en juillet, aout et septembre, alors qu’il y en a tout le reste de l’année. Deux origines sont possibles : l’eau de pluie ou une fuite des réseaux d’assainissement situés au-dessus du local. Après observations et réflexion, nous pensons plus à la présence d’une infiltration des eaux de pluie qui peuvent s’accumuler dans deux ou trois mètres d’épaisseur de terre contre lesquels sont appuyé le local. Nous avons donc décidé d’entreprendre ces travaux…

Nous avions décidé de creuser des saignées dans la dalle en ciment afin de guider l’eau vers le dessous de l’évier de la salle voisine, afin qu’elle puisse rejoindre le tout à l’égout.

Nous avons tiré des traits au crayon sur le sol afin de rejoindre la zone d’arrivée supposée de l’eau, avec le dessous de l’évier de la pièce mitoyenne. Puis nous avons fait de même le long de l’ensemble du mur amont. Le plus facile était fait et surtout le plus propre … la suite fut différente !

Une première rainure fut tracée à la rainureuse, entre la sortie de l’eau et le derrière de l’évier de la pièce voisine. Malgré l’aspirateur à poussière la pièce commençait à se charger en fines particules. Denis poursuivi son travail par la saignée située le long du mur. Bien sur, il y vait des coudes, des raccords etc. car rien n’est parfait dans de l’ancien ! Et bien sur le port du masque respiratoire était obligatoire, nous rendant l’air un peu extraterrestre.

Une fois ce premier travail terminé nous avons cassé au marteau et au burin plat la partie située entre les deux sillons coupés par la rainureuse..

Nous avons ensuite pris le marteau piqueur afin de finir de casser ce qui restait à l’intérieur des rainures. Le pire allait ensuite arriver… Denis a pris la disqueuse afin de terminer le travail. Mais cet outil destiné à scier la pierre à l’extérieur des bâtiments n’est pas muni d’un aspirateur de particules ou d’un filtre ! En quelques minutes Denis s’est transformé en bonhomme de neige, en sapin de Noël ou a tout objet qui rappelait la présence de givre ! Quant à moi j’ai changé de « domicile ». Les cordes et tout le matériel du club ont bien sûr aussi été recouverts de poudre blanche. Nous avons été obligés de fermer la porte du local à matériel et d’attendre que la « neige tombe » avant de reprendre le travail. Depuis la porte d’entrée de cette pièce nous avions du mal à voir le mur situé à 2 ou 3 mètres en face !

Quelques temps plus tard, la luminosité étant revenue, nous sommes entrés à nouveau pour terminer. Nous avons clos le travail en forant un trou, vers l’aval, à travers le mur pour rejoindre l’évacuation d’eau de la pièce voisine. Nous avons fait de même vers l’amont en forant un trou de 5 cm de diamètre verticalement dans le sol et un autre de 32 à travers le mur afin de rejoindre la terre et la zone que nous supposons imbibée d’eau. Nous pensons ainsi que l’eau sera prise dès sont arrivée dans le local par ce dernier trou et s’il en reste, elle sera conduite au tout à l’égout. Les deux bonhommes de neige ont alors pu se nettoyer. Enfin, nous avons pu passer à la phase nettoyage avec un grand coup d’aspirateur général sur toute cette pièce. Heureusement que nous avons bénéficié de l’aspirateur type professionnel de Denis !

Nous avons coupé le travail en prenant le déjeuner au local au bord d’un bon feu de cheminée (l’humidité et le froid reviennent un peu). Nous sommes aussi allés voir le propriétaire de la grotte de la Fajolle, pour lui expliquer ce que nous faisons en ce moment dans la cavité.

Nous avons arrêté à 17H30 car la soirée se poursuivait par le diaporama de Patrick sur la formation des grottes et des concrétions dans la salle ATE près de la grotte de la Devèze. Au retour de cette soirée, le rangement et le nettoyage du matériel se sont poursuivi afin que tout rentre dans l’ordre. Il n’y a plus qu’à attendre l'arrivée des pluies cévenoles dans un mois, pour voir le résultat de notre travail.
Le brouillard tombe, malgré l'aspiration des poussières, rainurage le long du mur


Photos : SCMNE (Patrick)
Nettoyage des rainures

Trou de diamètre 32 dans le fond du mur

Conférence du vendredi 20 septembre 2013.

COMPTE RENDU DE LA SOIRÉE DU VENDREDI 20 SEPTEMBRE 2013

Projection à la salle ATE de Courniou

Rédacteur de la fiche : Patrick Cabrol

Localisation : Salle ATE, près de la grotte de la Devèze à Courniou

Date : Vendredi 21 septembre 2013 à 18H30

Participants : Patrick Cabrol – Claude Raynaud - Didier Evrad

Durée : de 18H30 à 20H30

But : Projection sur la formation des grottes et des concrétions.

Travail réalisé :

Cette projection s’inscrivait dans le cadre des 80 ans de l’inauguration de la grotte de la Devèze en 1933. Le sujet choisi était celui de la formation des grottes et concrétions essentiellement illustré avec des photographies de la Montagne Noire et principalement du Saint Ponais : d’abord Roquebleue, Lauzinas et Ponderach, puis Poussières, Asperge, PN, Marcou, Balme del Pastre. On trouvait aussi quelques photos de la Cigalère, du TM71, du Réseau Lachambre, de l’aven d’Orgnac. Les photos prises en plongée provenaient du Lot (Igue de Ressel) elles étaient l’œuvre d’un plongeur.

Nous sommes arrivés à la salle ATE de la Devèze à 17H45 afin de prendre le temps d’installer le matériel, vérifier que tout fonctionne correctement (surtout le projecteur) et pour faire le noir dans cette pièce qui n’est pas munie de rideaux.

A 18H30 tout était prêt et nous avons agréable surprise de voir 31 personnes assister à cette présentation. Cela montre bien le désir des habitants de Courniou de sortir des sentiers battus et de s'investir dans des sujets bien plus complexes. Après un mot d’introduction du maire, la séance a débuté avec seulement quelques minutes de retard, ce qui est remarquable.

Le sujet n’est pas facile, en exposer les tenants et aboutissant non plus, surtout que le nombre idées et de concepts est très important. J’ai promis qu’il n’y aurait pas de « récitation écrite à la fin » et tant mieux pour tous! Plusieurs personnes ont été étonnées de la qualité esthétique et patrimoniale des cavités de la Montagne Noire.

J’ai été assez bavard car ce diaporama qui est prévu normalement pour 45 minutes a durée une heure. Le public ne semblait pas endormi, ni trop assommé : tout va donc bien !

La soirée s’est terminée par le traditionnel verre de l’Amitié, offert bien aimablement par la mairie de Courniou. Merci à Jean-Pierre et au conseil municipal.
PHOTOS : Mairie de COURNIOU

lundi 9 septembre 2013

Les Ecossaises - sortie du jeudi 22 août 2013

GROTTE DES ÉCOSSAISES
Lieu dit : Bonnefont

A Saint-Étienne-d'Albagnan

Rédacteur de la fiche : Patrick Cabrol

Lieu : Grotte des Écossaises

Date : Jeudi 22 aout 2013

Participants : 8
Sarah Bourgouin
Sylvain Fabre
Roger Parzybut
Guido Debrok
Jacky Faure
Pierrot Roche
Jacques X.

Temps passé sous terre : 5 heures (12H30 – 17H30)

But :
Photographies 3 D pour les montages photos de l’AVCFC (Association de Valorisation des Cavités Françaises à Concrétions) dont la projection prévue lors de l’assemblée générale de l’ANECAT (Association Nationale des Exploitants de Cavités Aménagées pour le Tourisme) les 2, 3 et 4 octobre à Courniou.

Présentation :
La grotte des Écossaises a été découverte il y a de nombreuses années mais sa véritable exploration ne remonte qu’à 5 ou 6 ans lorsque le SCBAM (Spéléo-Club de Béziers et des Avants Monts) a désobstrué un passage étroit soufflant au fond de la première salle à une vingtaine de mètres sous l’entrée. Il y a quelques années donc ce club découvre un nouveau puits d’une vingtaine de mètres qui va donner accès directement à quasiment tous les réseaux connus actuellement : La découverte d’une cavité majeure de la Montagne Noire débutait.

Signalons ici que Jacques X, originaire de Villefranche sur Saône, réalisait ce jour avec nous un rêve d’enfant. Il a manifestement fait cela dans une cavité exceptionnelle et je pense qu’il en gardera un grand souvenir.

Travail effectué :
Nous avions rendez-vous avec Jacky, notre guide, à 10H30 au hameau de Bonnefont. Nous nous sommes préparé et sommes montés à l’entrée de la cavité, accompagné par un chien tout blanc bien sympathique qui appartient aux propriétaires d’une maison du hameau de Bonnefont où nous avions laissé les voitures avant d’attaquer la petite marche de mis en forme qui nous mène à l’entrée de la cavité.
Nous avons traversé un magnifique bois de châtaigniers centenaires, ou multicentenaires, exceptionnels par leur troncs de très grand diamètre, certains sont très « tourmentés » et méritent la visite. Les sangliers doivent venir souvent dans les parages car le sol est bien marqué de leur passage.

Nous avons déjeuner au bord de l’entrée de la cavité avec le chien qui quémandait bien sagement quelques morceaux au plus offrant.

Nous sommes descendus à 12H30 et arrivés au bas des deux puits d’entrée nous avons pris la direction de galerie supérieure du réseau Lucien Montagné.
Cette très belle galerie, richement décorée, présente des disques dont l’un d’entre eux est magnifique. A son terminus nous avons réalisé une série de photographies. Une dizaine de mètres en arrière nous nous sommes attardés sur une très belle colonne de grande taille qui orne le coté de la galerie.

Puis nous sommes revenu sur nos pas en regrettant de ne pas prendre certaines photos mais nous n’avions pas le temps. Nous sommes partis dans une galerie située en partie sous la précédente : la galerie inférieure Lucien Montagné et avons franchi sur son coté un très beau petit lac. Nous sommes alors arrivés à une magnifique coulée blanche que je baptiserais volontiers « le Niagara blanc ». Nous avons passé un moment sur ces deux points afin de réaliser les photos souhaitées pour le montage 3D.

Faute de temps nous avons du remonter à ce moment mais c’est sûr il nous faudra revenir tellement ces galeries sont belles.

En sortant le chien blanc était toujours là et nous attendait bien sagement. Nous sommes redescendus aux voitures en sa compagnie, en passant par le beau porche de la grotte de Bonnefont sur le bord inférieur de la châtaigneraie.

PHOTOS : SCMNE



Grotte de la Fajolle - Sortie du samedi 07 septembre 2013

 
GROTTE DE LA FAJOLLE

Commune de COURNIOU

JOURNÉE DU SAMEDI 7 SEPTEMBRE 2013

Rédacteur de la fiche : Patrick Cabrol


Date : Samedi 7 septembre 2013

Localisation : Grotte de la Fajolle

Participants : Patrick Cabrol et Sylvain Fabre

Temps : De 11 Heures à 17 heures

But : Élargissement et stabilisation de l’entrée de la cavité afin de pouvoir remonter facilement les seaux

Travail effectué :

Après un passage au local pour prendre tout le matériel nécessaire au travail de la journée, nous sommes arrivés à la grotte alors que les premières gouttes apparaissaient. Nous avons commencé par nous mettre à l’abri sous la grande bâche bleue qui se fixe sur la roche au-dessus de la cavité au moyen des goujons déjà en place.

Malgré la température assez fraiche (17°) l’air frais sortait quand même de l’orifice. Nous avons commencé notre travail en enlevant les coffrages mis en place lors de la dernière séance. Le résultat est parfaitement propre et stabilise bien le bord du puits. On se sent plus en sécurité.

Nous nous sommes alors attaqués au gros bloc qui était en surplomb au-dessus du puits. Nous avons foré une série de trous de 12mm et y avons placé les cinq burins en forme de pointe, que nous avions à notre disposition… Nous avons beaucoup forcé, beaucoup peiné, pour un résultat quasi nul au bout de plus d’une heure de combat. Dans les livres de géologie il est souvent écrit que le calcaire est une roche tendre, les auteurs ne sont pas venus voir celui du Saint-Ponais !

Nous pensions prendre la roche dans le sens de son fil (stratification) nous nous sommes rendu compte plus tard qu’il n’y avait pas de fil et que le bloc était d’une homogénéité parfaite. Ce qui ressemblait à des fissures en surface de la roche, ne mesurait que quelques millimètres à centimètres de profondeur et ne nous permettaient aucune pénétration. Devant ce refus total de coopération de la roche à notre égard il a fallu se rendre à l’évidence, il était impossible d’arriver à notre but dans ces conditions.

Nous avons alors changé notre fusil d’épaule, comme on dit et sommes passé à une argumentation plus conséquente. Nous avons foré un trou de 80 cm de profondeur.

Le résultat fut merveilleux avec un découpage parfait de la partie supérieure de ce que nous voulions retirer. Le marbre bleu restant en place est parfaitement compact et très homogène.

Le ciel s’étant un peu dégagé vers les 13 heures nous en avons profité pour vite casser la croute. Même si ce fut rapide nous n’avons pas lésiné sur le confort avec une table, une chaise longue pour Sylvain et un petit siège bien confortable pour moi.

Une fois restauré nous avons repris le travail. Nous nous sommes alors attaqués à la partie inférieure du même bloc. Aux même maux, les mêmes remèdes. Nous avons foré un deuxième trou de 80 cm de longueur à une quarantaine de centimètres sous le premier. Le résultat fut tout aussi spectaculaire et propre. Nous disposons maintenant d’une surface rocheuse parfaitement homogène et verticale où nous avons pu placer deux goujons de 10mm de diamètre afin de soutenir la corde et l’échelle. Plus rien ne nous gêne en sortie de puits.

Nous avons alors ressorti les cailloux qui étaient tombés au fond du puits ainsi qu’un petit crapaud. Il avait fait une chute de 5 mètres et nous l’avons remis dans une nature plus clémente et adaptée pour lui. C’est ainsi 33 seaux qui ont été ressortis de la cavité. Il reste au fond trois blocs que nous n’avons pas pu casser à la massette, ce sera pour une prochaine sortie… à la masse cette fois!

Nous avons aussi nettoyé l’accès à la tête du puits avec la pelle et à la pioche. Le niveau du sol a été descendu de 40 cm environ. Nous avons donc maintenant un accès parfaitement stable et horizontal avec deux petites marches de 15/20 cm sur deux grosses dalles de calcaire bien solides et stables

Juste à la fin de ces travaux le temps s’est franchement aggravé. On ne peut pas dire que nous étions sous une pluie de mousson mais tout de même ! Il a fallu soulager sans arrêt la bâche de l’eau qu’elle recevait. Nous étions très contents d’être bien à l’abri, même si nous avons eu droit à quelques fuites sur les bords. On pourrait envisager d’améliorer le système confectionné très rapidement cet été en ajoutant quelques morceaux de bois porteurs (tiges de noisetiers...). Nous avons profité d’une courte accalmie pour tout ranger rapidement

Maintenant la voie est libre et plus aisée, pour aller stabiliser « Damoclès » dix mètres plus loin, lors de la prochaine sortie afin de poursuivre le travail de désobstruction en toute sécurité.

A signaler que les moustiques s’étaient tous réfugiés au fond du puits d’entrée… sales bêtes !

Photos: SCMNE

Vive la spéléo !!!


mardi 3 septembre 2013

Grotte de la Fajolle - sortie du samedi 23 août 2013



Ferraillage avant de couler le béton

béton coulé
GROTTE DE LA FAJOLLE

A COURNIOU


Rédacteur de la fiche : Patrick Cabrol

Date : Samedi 23 aout 2013

Localisation : Grotte de la Fajolle

Participants : 2 personnes
Patrick Cabrol
Sylvain FABRE

Durée : 14 H à 17H30 (3H30)

But :
Sécuriser l’entrée de la cavité. Rendre le travail de sortie des seaux plus facile.
La cavité débute par un petit puits de 5 mètres, très légèrement en surplomb. Le bord même de la lèvre du puits présente un petit dénivelée de 30 à 40 cm qui ne permet pas d’avoir d’assise solide pour les pieds quand on remonte des seaux (surtout quand ils sont lourds). Il fallait combler ce vide afin d’avoir une assise solide pour les pieds.

Travail effectué :

Avant d’entreprendre le travail à l’orifice du puits, Sylvain est descendu au fond afin de voir le travail réalisé depuis sa dernière visite. Il a été très étonné !
Ensuite il a mesuré la largeur de la « faille » terminale afin de disposer des dimensions pour placer des IPN, ou des cornières permettant de «sécuriser madame « Damoclès » au niveau du terminus actuel de la désobstruction. Il n’est vraiment pas souhaitable de la prendre sur la tête !

Puis nous avons commencé par nettoyer le sommet du bord du puits avec la pointerolle et la massette afin de rendre l’ensemble « sain » pour bien accrocher le béton qui fera la future marche.
Nous avons fait des trous de 12 mm perpendiculaires aux parois de la margelle du puits afin de bloquer et de ferrailler le béton une fois qu’il sera coulé

Nous avons ensuite placé horizontalement une tige de fer à béton afin de fermer complètement la base de l’ouverture. Cette tige a ensuite servit à retenir trois autres fers à béton verticalement. Nous avons ensuite posé horizontalement, contre les derniers fers posés, des bois provenant de cageots à fruits et légumes. Nous avons doublé le tout avec du carton coupé à la mesure, afin de boucher l’ensemble des orifices restants. Notre « coffrage » était terminé.
Nous avons ensuite bien nettoyé le rocher avec de l’eau afin d’éliminer tous les morceaux de terre, de feuilles qui restaient encore sur place.

Nous avons alors procédé au coulage du béton. Nous avons utilisé 4 sacs de 25 Kg de béton prêt à l’emploi. Nous y avons mis pas mal de gros blocs calcaires afin de diminuer la quantité de matière première nécessaire. Malgré cela il nous a manqué un ou deux sacs pour arriver au niveau que je souhaitais atteindre. Nous rattraperons cela avec la suite des travaux.

Suite des travaux :
La prochaine sortie devrait être consacrée à enlever (ou réduire) la paroi rocheuse en surplomb à droite au-dessus de l’orifice du puits afin de pouvoir monter les seaux facilement. Nous ferons ce travail sans doute à l’éclateur de roche, c’est à dire à l’huile de coude ! Cette nouvelle journée sera sans doute plus difficile et fatiguante.
Avis aux amateurs qui souhaiteraient donner un coup de main. Si nous étions 3 ou 4 ce serait parfait.
Il faudra ensuite sécuriser « Damoclès » dans la faille terminale des travaux , avant de poursuivre la désobstruction en toute sécurité.