COMPTE
RENDU DE LA VISITE DE TERRAIN AU RECLOT (LABUGUIERE)
SAMEDI 15 JUIN 2013
Rédacteur de la fiche : Patrick
Cabrol
Date : Samedi 15 juin 2013
Lieu : Causse de Labruguière –
Le Reclot
Participants : Patrick Cabrol –
Sylvain Fabre
Durée : Deux heures
But : Visite du causse après la
très grosse crue, deux semaines auparavant.
Compte rendu :
Au vu de ce que nous avons pu voir
tout le long du parcours que nous avons effectué depuis le domicile
de Sylvain jusqu’au carrefour de la route qui mène à la ferme du
Roumégas, il est évident que des quantités très importantes d’eau
se sont écoulées durant cet épisode pluvieux exceptionnel.
La rue principale était transformée
en torrent avec de l’au à mi-bottes. Si Sylvain n’avait pas eu
la bonne idée d’aller déboucher les buses qui passent sous la
route en amont de sa maison, il est évident que son domicile, situé
bien en contrebas de la route, aurait été très largement inondé.
L’eau s’est arrêtée à 1 ou 2 cm
du pas de l’entrée. Devant sa maison les plaques d’égout
étaient soulevées par la puissance de l’eau. Les maisons située
à 50 mètres en amont de chez lui ont tout de même été inondées
et ont nécessité l’intervention des pompiers.
Un peu plus, une petite doline en
formation, située juste devant le portail d’une maison dont les
fondations sont en cours, s’est considérablement agrandie et son
propriétaire à du retirer les carrelages du sol, placer du sable et
du ciment selon les points. Juste à cet endroit Sylvain à pu voir
des petits geysers d’eau qui se frayaient un passage à travers le
sol de la route. C’est à partir de là que l’on observe les dégâts sur le sol de la route et dans le fossé. Une partie des
éléments : gravillons, graviers, cailloux, selon les endroits,
ont été emportés, dégradant considérablement cette route,
laissant parfois à nu des morceaux de goudrons. Le fossé a été
totalement nettoyé.
Dans le virage situé à 200 mètres
au-dessus du hameau une perte a du se former entre l’amont et
l’aval de la buse car une partie importante du débit manque à
l’appel. Il semble que ce soit tout à fait au départ de la buse
que l’eau disparait. Une dizaine de mètres en amont, une autre
perte fonctionne aussi.. Ce qu'il y a de surprenant c’est que, à
partir de ce point sur toute la montée de la route, le fond du
ruisseau est parfaitement blanc, presque poli.. On a l’impression
qu’il a été raclé, décrassé, par les graviers, et cailloux
divers qui sont descendus pendant la crue. Très impressionnant.
La perte qui s’est formé au
printemps 2012 était à sec, mais elle a de nouveau bien fonctionné
car elle s’est bien élargie et approfondie. Toute l’eau du
ruisseau sortait de sous le pieds habituel du noyer. Il n’y a avait
rien en amont.
Nous avons eu l’agréable surprise de
voir que l’ancien champs de doline situé au fond de la vallée,
sous la ferme du Roumégas, était parfaitement propre. Plus de
gravats, mais une une belle pelouse en train de pousser (elle n’a
pas manqué d’eau). D’ici peut de temps je vois très bien des
animaux brouter dans ces futur prés.
Nous avons été voir l’entrée du RM
qui était dans un état catastrophique de conservation il y a un an.
Nous pensions que tout était bouché. Là aussi nous avons eu
l’agréable surprise de voir qu’il était grand ouvert, je
devrais dire béatement ouvert, plus aucun encombrants n’obstrue
son accès. Il est très propre.
Au retour du RM nous avons pu voir
qu’une doline est en train de s’ouvrir à nouveau, à
l’emplacement de la grande doline remplie d’eau où les pécheurs
venaient capturer de belles truites. En amont de cette doline on voit
le sol se fissurer avec plusieurs belles fente de retraits. Je pense
que c’est un phénomène sans fin et quelque soit le nombre de
camions de remblais qui seront amenés là, il est obligatoire que
l’effondrement continuera un jour ou l’autre.
Nous avons poursuivi jusqu’au
carrefour du chemin qui mène au Roumégas. Nous voulions revenir par
le pré afin de voir si des dolines étaient ouvertes mais le foin
n’avait pas été coupé alors nous sommes revenus par le chemin.
Petite visite très instructive et
intéressante.
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