lundi 23 janvier 2012

Sortie du Vendredi 20 janvier 2012 sur les Causses de Labruguière et Caucalières











INVENTAIRE DU PATRIMOINE GEOLOGIQUIE

DU CAUSSE DE LABRUGUIERE – CAUCALIERES


Rédacteur de la fiche : Patrick Cabrol

Date : Vendredi 20 janvier 2012

Participants : 5

Patrick Cabrol

Jean-Louis Chambraudet


Jean-Pierre Vaute

André Loupion

Gérard Blot

Durée : Vendredi matin – De 9 à 12 heures –

Le rendez-vous a été décidé avec Jean-Pierre Vaute le jeudi matin 19 janvier pour le lendemain. Nous avons été rejoint par les membres du club de randonnée pédestre de Jean-Pierre Vaute.

Le bureau du SCMNE a immédiatement été informé par mail de cette nouvelle sortie qui n’était pas au programme mensuel et Jean-Pierre Planty par téléphone, mais il n’était pas à son domicile.

Nous avions rendez-vous à 9 heures au bar situé sur le grand giratoire central de Labruguière

Il pleuvait d’une pluie fine et pénétrante mais cela n’a pas découragé l’ardeur du petit groupe. Nous avons décidé de faire les repérages sur deux sites : la résurgence située au bord du Thoré en aval du centre équestre de Bonnery et les petites failles situées sur le coteau en amont de Bonnery.

Nous avons été voir le propriétaire du site équestre de Bonnery pour l’informer de notre présence sur ses terres. Nous y avons eu un très bon accueil.

Nous avons très vite retrouvé la petite cavité qui avait été déjà visitée rapidement par Jean-Louis. Elle se situe en aval du centre équestre de Bonnery, au pied de la falaise qui longe la rive droite du Thoré, à moins de 10 mètres du bord de l’eau, elle doit être souvent noyée lors des crues car elle ne se situe qu’à environ un mètre cinquante au-dessus du niveau du jour. Cette cavité est située à 10 mètres en aval d’une fontaine pétrifiante, où l’eau tombe parfois en petite cascade. Cette fois ci nous avions une pelle qui nous a permis d’élargir facilement l’entrée et de pouvoir tous pénétrer rapidement à l’intérieur, il y faisait bon.

Il s’agit d’un petit conduit qui s’enfonce horizontalement dans la falaise, presque perpendiculairement au cours du Thoré. La galerie est basse de l’ordre de 1,20 à 1,50 m de haut, suivant les endroits, pour 0,80 m de large en moyenne. Au fond de la partie visitée nous buttons sur un remplissage qui coupe presque totalement la galerie. Il reste 20 à 30 cm de vide à la voûte et on voit très bien la galerie continuer sur 7 à 8 mètres. Nous avons noté là un point important : il en sort un courant d’air frais et très net du fond de cette galerie, facile à déblayer avec quelques bras. Les coups de gouges sur les parois montrent que l’eau a circulé dans cette galerie.

Cette cavité présente au total une trentaine de mètres de galeries, avec un axe principal qui mesure 15 mètres et des petites galeries adjacentes. Plusieurs galeries ont du se rejoindre là, avant que l’eau ne sorte par la résurgence pour se jeter dans le Thoré.

Manifestement les 15 premiers mètres de cette cavité ont été désobstrués pour en permettre l’accès confortable. Les lieux ont été occupés régulièrement puisqu’on y a trouvé plusieurs tabourets en bois, des bouteilles de bière, des récipients ayant pu permettre de sortir le sable argileux (dont un petit seau) etc.

Il faudra revenir à 4 ou 5 personnes, avec les outils nécessaires au travail (bout de corde, barquette...) afin de déboucher la galerie principale. Il faut compter une demi-journée de travail pour arriver au bout du conduit que l’on voit actuellement, après ? ? ? ?………

Nous sommes ensuite aller voir les deux petits trous repérées par Jean-Pierre Planty il y a quelques années au-dessus de la route qui mène à Bonnery/Lardicou etc…. En fait ces trous sont situés en bordure de la végétation (chênes) à une cinquantaine de mètres de dessus de la falaise qui domine le petit parking où les promeneurs laissent leurs véhicules. Les deux trous sont situés à une cinquantaine de mètres l’un de l’autre, à la même altitude. Ils sont totalement impénétrables et demandent des travaux d’élargissement. Celui situé le plus à l’Ouest permet de voir sur une distance de 5 mètres, alors que le plus à l’est ne permet de voir que sur deux à trois mètres. Ces cavités sont situées sur le coteau de Pioch-Camp. Jean-Pierre Planty les a repérés car elles soufflent de la vapeur d’eau quand il fait très froid.

La matinée s’est terminée autour d’un petit repas au restaurant à Labruguière, ce qui nous a permit de « sécher » un peu. Jean-Pierre Vaute nous informera quand il aura repéré de nouvelles cavités avec ses amis. Nous en avons déjà plusieurs à aller voir quand il fera plus beau.

RELEVES GPS

  • 27 – Entrée de la résurgence de Bonnery +/- 9 m – (Sous la falaise)

Exactement en face de la ferme qui est de l’autre coté du Thoré

  • 28 – Cascade pétrifiante +/- 5 m – La résurgen,ce de Bonnery est située à 10 mètres en aval de la cascade
  • 29 - Entrée de la résurgence de Bonnery +/- 9 m – (Sous la falaise)
  • 30 – Trou n°1 de Pioch Camp
  • 31 – Trou n°2 de Pioch Camp

Ce jour je n’ai relevé que 3 points :

La cascade pétrifiante et la résurgence de Bonnery (car la cavité est cachée sous la falaise et les satellites passent très mal)

Les trous 1 et 2 de Pioch Camp

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