mardi 10 mai 2011

Sortie du samedi 07 mai sur le Causse de Labruguière

  • Compte-rendu de la sortie du samedi 07 mai 2011, sur le Causse de Labruguière.

Rédacteur de la fiche:
Patrick CABROL

Participants:

Denis MATARIN (SCMNE)
Patrick CABROL (DREAL)
Jean Pierre PLANTY (SCMNE)
Jean Pierre AUBANTON (SCMNE)
Sylvain ZIBROWIUS (DREAL)

But:
Montrer aux membres du club les points importants découverts, vérifier des noms de cavités et vérifier la localisation d'une cavité connue de Jean Pierre AUBANTON, il y a une trentaine d'année.

Durée:
la journée. Départ 9h30 chez Denis et retour 17h30 chez Denis.

Travail réalisé:

Journée particulièrement ventée, où nous n'avons pas manqué d'oxygène !!... avec une petite pluie lors de notre passage à En Gasc.

  • Nous avons commencé par aller aux Escoussens, afin de voir un trou découvert dans un champ, par Jean Pierre PLANTY. Ce dernier n'a pu aller le regarder de près. L'observation de la morphologie a permis d'écarter la présence d'une doline, et nous pensons qu'il s'agit d'une excavation creusée pour le prélèvement de matériaux, ou pour faire boire des animaux.


  • Nous sommes allés repérer une maison où une cavité a été découverte en creusant les fondations du garage. Cette maison se situe dans un quartier de LABRUGUIERE.
  • Nous sommes allés voir la perte que nous avions appelée "la perte de la Rocaille", du nom de la maison située au-dessus. Il s'agit bien de la cavité connue par Jean Pierre AUBANTON il y a quelques années, et qui développerait 2,5 km ?, en direction de la résurgence située dans le Thoré auprès de la scierie.
  • Nous sommes allés à la ferme du Roumégas, afin de voir un puits de 2 à 3 m de profondeur. Denis hésite et ne sais pas si c'est un nouveau trou, ou bien celui où il a déjà travaillé, il y a 20 ans. J.P PLANTY disait qu'il avait travaillé dans le lit du ruisseau à sec, ce qui n'est pas le cas ici. Une chose est sûre : il est possible d'aller plus loin aujourd'hui, après avoir sorti deux ou trois blocs en bas du puits d'entrée.
  • Nous sommes allés voir l'entrée du RM 86, les dolines en plein comblement par une entreprise, et l'entrée de la Faille du Roumégas.
  • Nous sommes allés à Bellegarde, où nous avons vu le souterrain qui amène l'eau à une source, puis la perte et la doline situées non loin de la route.

  • Nous sommes allés vers Les Bruzes, et avons vu la résurgence de Rougerie, qui est captée.
  • Nous sommes ensuite allés à En Gasc, où nous avons vu les trous situés dans le talus qui domine le Thoré, juste à coté des bâtiments de la ferme. Il a été difficile de les retrouver, car il semble que la dernière crue du mois de Mars a pas mal modifié les lieux. On voit des plastiques dans les arbres à 3 mètres au-dessus du niveau du Thoré actuel. Heureusement que j'ai des photos prises en Janvier/Février, car j'aurais douté de moi-même !! Ce fut ensuite le tour de la grotte d'En Gasc, fouillée par Thierry MARTIN, vers 1970-1975. Il est regrettable d'y trouver des câbles électriques, une vieille scie à bûche, etc....

  • Nous avons fini par les petites entrées situées en amont du pont de la voie rapide. J'en ai vu quatre cet hiver, et il fut bien difficile d'en voir deux nettement, à cause de la végétation qui a tout envahi. Là aussi, si je n'avais pas eu les photos, je douterais de ce que j'ai vu en janvier/février.

  • Nous avons terminé la journée par la résurgence d'En Sire, et la petite doline qui s'est ouverte cet autonne, à 50 mètres à l'ouest. Denis a été surpris de voir la résurgence désensablée. Il n'avait jamais vu les petits rebords en terre cuite, mis en place au bord de l'eau, sans doute pour faciliter le travail aux personnes qui venaient laver le linge. Nous avons vu une très belle galerie sur une cinquantaine de mètres de longueur. Il n'a pas été possible de remonter le cours d'eau, car nous n'avions pas prévu les bottes.

  • Il reste toujours à expliquer pourquoi le débit de l'eau du ruisseau de la Resse est insignifiant, 3 ou 400 mètres plus haut dans le jardin d'un ami de J.P PLANTY, et pourquoi il est si important en amont du confluent avec la résurgence d'En Sire. Il doit nous manquer une arrivée d'eau entre les deux : à aller voir dès que possible.





























Photos: SCMNE.

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