jeudi 4 avril 2024

SORTIE 1er Avril 2024 – AVEN DE LA FRESCURE. Hérault.

 

Rédacteur : Pascal.
Localisation : Les Verreries-de-Moussans
Participants :  SCMNE : 5 : Loïc, Charlotte, Thomas, Julien, Pascal.
But : Faire une initiation dans une petite verticale d’un aven
Durée TPS : 3 heures.
 
 Lien vidéo
 

En fait, nous avions perdu deux grosses heures à retrouver l’entrée de l’aven. Entre la marche sur le bord de la route, les descentes et remontées du versant très haut et très pentu menant au talweg, la séparation du groupe en deux pour effectuer la recherche en opposition… C’est Loïc qui repère l’entrée avec ses « rails » soutenant l’énorme bloc du dessus d’au moins une demi-tonne…

 

Loïc montre à Julien les fondamentaux du descendeur et du jumar ; corde nouée autour de l’arbre d’à côté. Pour ma part, je sors toutes les cordes et je commence à équiper le boyau d’entrée. Plaquette sur Spit (il aurait été mieux qu'il y eut un deuxième ancrage en tête de main courante). Et je trouve que la plaquette que j’avais alors installée proche de la bouche du ressaut a été « trifouillée » (?)…  Mais je tire dessus ; c’est costaud.

 

Descente du ressaut pour me retrouver sur l'éperon séparant les deux puits. La config est très curieuse… Pendant ce temps je place des lignes de vie tous azimuts, car il va falloir tous tenir autour de l’éperon rocheux où de chaque côté s'ouvrent les puits. Loïc laisse passer Julien entre lui et moi de manière à ce que je puisse orienter sa descente du ressaut et où mettre les pieds, parce que ce n’est pas évident pour quelqu’un qui est sur sa deuxième sortie spéléo… Mais il fait ça très bien le Julien ! Il se longe immédiatement sur une des lignes de vie avant de défaire son descendeur et il se cherche une petite place où se caler ; ensuite descendent Loïc, Charlotte, Thomas…  Entre-temps j’ai équipé la tête du puits et là aussi je constate qu’un Spit récent en inox ressort un peu (Placé il y a 15 mois peut-être) ; cela m’inquiète, mais lorsque je place la plaquette dessus je secoue un peu tout cela en tirant aussi avec le poids de mon corps et ça ne bouge pas. Je relierai quand même les deux ancrages à un troisième autour de l’éperon rocheux, là, il ne pourra rien arriver… Par contre pas de nœud de fusion sinon ça déporte la corde sur une arrête et no good… Ce sera des nœuds de 8, ce qui est très bien. Une fois équipé c’est Loïc qui va descendre en premier pour réceptionner tout le monde -il s’était entrainé au pont déjà tout un après-midi et maitrise et a bien assimilé les protocoles de sécurité.

 

Je sais que cela n’est pas le puits Lépineux, mais aucun d'eux n’a jamais descendu une vraie verticale… Donc, un P15 pour commencer ce n’est pas mal quand même… J’ai d'ailleurs prévu et laissé en haut des échelles souples au cas…

 

Loïc entreprend la descente. Très calme ; il se marre et disparait en bas.

 

Au tour de Julien : petite explication sur le frein, etc., vérification du mavc, et de la virole du mousqueton descendeur, tout est en ordre et il s’enfonce lui aussi dans le puits.

 

Au tour de Charlotte : bagatelle pour elle, comme si elle avait fait cela toute sa vie (elle est quand même descendue et a remonté les grands pentus de la Trayolle et de La Croix), mais là, « zssssss, » pas de frein, descente pratiquement d’un trait… quelques secondes plus tard, elle touche le fond.

 

Puis Thomas pareil, la descente ne lui pose pas de problème, mais est saccadée à cause d’un trop gros freinage. Je constate que la corde de 10,5, bien sèche, freine effectivement un peu trop, il est préférable d’enlever le mousqueton de freinage.

 

Une fois au bas du puits, c’est la descente sans corde du deuxième petit puits qui est en partie équipé de deux marches en inox et ils remontent. Si nous n’avions pas perdu plusieurs heures à chercher l’entrée, nous aurions pu avancer beaucoup plus loin, mais certains ont un emploi du temps peu flexible et il faut remonter…

 

Loïc remonte en premier pour réceptionner tout le monde. Il a rapidement intégré la coordination des mouvements. Julien aussi remonte sans problème ; étonnant pour quelqu’un qui fait ça pour la première fois de sa vie ! Je pensais qu’avec lui il y aurait des petits blèmes de coordination au démarrage, que cela prendrait plus de temps, mais non ; comme une lettre à la poste !

 

Thomas, lui, a un peu plus galéré, les bras fatiguaient vite… ce qui est normal (je l’ai vécu). Lorsque les mouvements et la coordination ne sont pas parfaits, on a tendance à trop forcer sur les bras et ils fatiguent vite avec cette sensation désagréable qu’on ne va plus pouvoir avancer et les peurs qui peuvent se faire sentir… Bah, suffit de s’assoir dans le baudar et se reposer quelques secondes, voire quelques minutes, et reprendre la montée par petites étapes. Ce que fera Thomas. Mais même avec une bonne technique cela reste assez épuisant de remonter au jumar sur de grandes longueurs.

 

Bref, une fois tout le monde sorti ; reste Loïc et moi où nous déséquipons puis sortons à notre tour…

 

Il y a bien eu un petit orage alors que nous étions encore dedans à mettre les cordes dans les kits, mais une fois dehors tout est redevenu cool ; sauf la remontée du versant qu’on avait l’impression de gravir l’Everest ! Julien et mézigue avons dû marcher encore plus loin pour récupérer ma caisse : En tous les cas, cela aura été aussi la journée cardio ! Très bon pour le cœur, tout ça ! Les chips et les bières nous tueront probablement, mais pas la spéléo !

 

 

Remontée

Descente

 

Le Spit qui ressort ! (Mais il ne bouge pas)

  A revoir certains ancrages.

lundi 25 mars 2024

SORTIE CLUB ROQUEBLEUE - 23 Mars 2024

 

Rédacteur : Pascal.
Localisation : Courniou
Participants : 3 SCMNE : Cléa, Maïwenn, Pascal.
But : Faire connaître à Cléa et Maïwenn les parcours pour les accompagnements.
Durée TPS :7h
 
 

Maïwenn m’avait demandé si une sortie était possible pour ce week-end ; je réfléchis et me dis qu’étant lui, guide avec Cléa à la « Fileuse de verre », pourquoi ne pas leur faire connaitre ce qui est une partie de ce même réseau : « le complexe Devèze-Roquebleue » ? De plus, il serait grand temps de former des jeunots pour un jour guider les sorties interclubs… ça va bientôt manquer ! Donc, décision prise : nous irons faire un bon petit parcours pour qu’ils puissent connaître les voies à prendre pour de futurs accompagnements à la Roquebleue, qui sait !…

Le RDV est donné au Local vers 10h30.

Lorsque Maïwenn et Cléa arrivent nous prenons les équipements et nous partons pour Roquebleue la belle ! Maïwenn se charge d’ouvrir la porte. Nous descendons dans le sas, deuxième porte, et c’est partie pour le voyage d’Alice au pays des merveilles !

Arrivés à la salle des schistes nous restons là 5 mn à observer les volumes... Puis nous descendons la galerie du sable avec à son terminus son passage étroit et sablonneux où une fois franchi, nous avons droit de regarder ses sortes de lapiaz inversés d’un bleue et gris magnifique. Après quelques photos ; direction "la grappe de raisin" et la salle de thé, puis remontée aux volcans ; déshabillage comme le veut le règlement afin de ne pas souiller cette antichambre du paradis ; paradis qui doit se trouver quelque part là dedans, mais dont personne n'a encore trouvé la porte (bah, faudra attendre de mourir pour voir...) 

Demi-tour jusqu’à l'emblématique Zoubida, et retour vers la sortie non sans avant faire une petite excursion tout là-haut dans la galerie des sapins…

Évidemment, cette Roquebleue qui dégouline les concrétions par tous les pores de son calcaire, scotche les deux mômes ; comme une Kardashian rentrant chez Cartier ou Van Cleef & Arpels et reste là devant les présentoirs étincelant de bijoux avec des yeux écarquillés comme des assiettes et qui voudrait tout acheter ! Euh, un peu nul l’analogie, enfin pas pour les Joailliers mais plutôt le rapport avec la Kardashian… (Pardon !). Bref, pour faire court ; ils ont adoré ! Ah oui, nous nous sommes aussi égarés dans une boucle temporelle, n’est-ce pas Cléa ? Comme quoi la Roquebleue nous réserve bien des surprises ; jusqu'à de la physique quantique… 

Nous sortons à satiété de cette joaillerie !

Retour au Local ; petite Goudale et chips (Cléa est à l'eau, mais que si on ne la surveille pas nous chipe toutes les chips...).



Les guides de "la fileuse de verre".

Oooh !

 
Les sapins

"Cartier" : tu peux te rhabiller !

Volcan étrange...

Quelle fistuleuse !

Toujours elle !

(Photos iPhone Maïwenn La première avec le Nikon)